Databac

Les clercs au Moyen Age«Ceux qui prient».

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Les clercs au Moyen Age«Ceux qui prient». Ce document contient 422 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 Les clercs au Moyen Age «Ceux qui prient» Pendant longtemps, la société médiévale est divisée en trois ordres: ceux qui prient, c'est-à-dire les clercs; ceux qui combattent, qui constituent la noblesse; ceux qui travaillent, qui formeront plus tard le tiers état.

On devient clerc dès qu'on a reçu les ordres mineurs, symbolisés par la tonsu­ re; c'est le premier degré vers la prêtrise et, pendant longtemps, la condition indispensable pour fréquenter l'universi­ té.

Mais beaucoup ne dépassent pas cette étape; ils peuvent alors se marier et, souvent, deviennent fonctionnaires; on parle encore de nos jours des «clercs de notaires)).

Le clergé a partout la préséance et dis­ pose de ses propres tribunaux: c'est le privilège du «for)) ecclésiastique.

Les clercs forment deux groupes: les clercs séculiers, qui ont la charge des fidèles et qui vivent dans le «siècle)), et les régu­ liers, qui vivent dans des monastères.

Il n'y a de femmes que dans le clergé régu­ lier: ce sont les moniales.

En principe, quiconque veut se consa­ crer au service de Dieu peut entrer dans les ordres, sauf les serfs («Nul ne peut servir deux maîtres))), les lépreux et les bâtards.

Mais, dans la pratique, la struc­ ture du clergé reproduit celle de la socie­ té laïque, avec toute sa diversité.

Les clercs les plus modestes, en particulier les desservants de paroisses, peu ins­ truits et mal formés faute de séminaires, proviennent des couches populaires, mais ils en connaissent d'autant mieux leurs ouailles et exercent sur elles une ye_ xve siècle grosse influence.

Le petit peuple fournit aussi les frères convers qui s'occupent des tâches matérielles dans les abbayes et qui se bornent à savoir quelques priè­ res.

Les maîtres d'humble origine jouis­ sent d'une large place dans l'université grâce aux «collèges)) qui les ont instruits gratuitement.

Les hauts postes de la hiérarchie sont en revanche réservés à l'aristocratie: il y a eu cependant de nombreuses exceptions, tels Maurice de Sully, qui entreprit de rebâtir Notre-Dame de Paris, ou Suger, abbé de Saint-Denis, qui fut régent de France.

La noblesse fournit ainsi les abbés des monastères, les chanoines des cathédrales, les évêques et les archevê­ ques; l'entrée dans l'Eglise est souvent la voie royale pour un cadet de famille.

Les clercs disposent de ressources con­ sidérables qui proviennent d'un riche patrimoine foncier, de la perception de redevances (dîmes) et de dons.

Elles sont utilisées pour assurer l'assistance publique et l'enseignement, dont l'Eglise a le monopole, pour élever les merveilles de l'art roman ou gothique; elles per­ mettent aussi aux dignitaires de vivre comme des seigneurs, alors que la con­ dition du bas clergé est souvent difficile. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles