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Les ciergesLumières vivantes, humbles et chaleureuses, les cierges symbolisent,accompagnent et prolongent la prière.

Publié le 23/05/2020

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« Les cierges Lumières vivantes, humbles et chaleureuses, les cierges symbolisent, accompagnent et prolongent la prière. À l’origine, les cierges étaient un simple moyen d’éclairage.

Dans les catacombes, on utilisait les petites lampes à huile qu’évoque le Seigneur dans la parabole des dix vierges, symboles de l’attente vigilante des fidèles.

Au-delà de tout besoin pratique de lumière, les chrétiens ont conservé l’usage des cierges à des fins symboliques : quand un autel vient d’être consacré par l’onction, on le revêt de nappes, puis on dispose des cierges autour de lui.

Presque toutes les cérémonies liturgiques prévoient l’emploi de ce luminaire chaleureux qui fait partie des objets familiers des célébrations catholiques (on les retrouve chez les orthodoxes, les protestants et aussi chez les juifs). La lumière est indissociable du Christ, qui a déclaré : “ Je suis la Lumière du monde ” (Jn 8,12).

Le Credo le chante comme “ lumière née de la lumière ”.

Les chrétiens sont des “ enfants de lumière ” (Ep 5,8) qui ne veulent plus vivre dans les ténèbres.

C’est par la remise d’un cierge allumé qu’à la fin des rites du baptême le célébrant illustre ces paroles : “ Recevez la lumière du Christ ”. Une bénédiction des cierges suivie d’une procession a lieu le 2 février avant la messe, lors de la fête de la Présentation du Seigneur au Temple, appelée Chandeleur.

Dans l’Évangile du jour, le vieillard Siméon, en son Nunc dimittis, voit dans l’enfant qu’il tient dans ses bras “ la lumière qui éclaire les nations ” (Lc 2,32). Le plus connu des luminaires sacrés est le symbole du Christ ressuscité : le cierge pascal.

La grande Vigile pascale, sommet de toute l’année liturgique, commence par le rite solennel de sa bénédiction. C’est un développement du rite juif qui commandait d’allumer des lampes au soir du vendredi inaugurant le sabbat ; il est devenu le lucernaire (du latin lucerna, “ lampe ”) du christianisme primitif. Sur le grand cierge pascal, le célébrant grave plusieurs symboles du Christ : la Croix ; l’alpha et l’oméga, première et dernière lettres de l’alphabet grec, puis les quatre chiffres de l’année en cours ; cinq grains d’encens sont alors fixés à chaud au centre et aux quatre extrémités de la croix, rappels des cinq plaies du Christ crucifié, aux mains, aux pieds et au côté.

On allume le cierge au feu nouveau et l’on entre en procession dans l’église, en reprenant par trois fois le. »

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