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Les Châtiments VII, 5 de Victor Hugo

Publié le 15/05/2020

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« Les Châtiments VII, 5 de Victor Hugo Introduction : De nos jours, Victor Hugo est davantage étudié pour son œuvre dramatique mais il n'en demeurepas moins un des plus grand poète de la littérature française.

En effet, il occupe une place exceptionnelledans l'histoire de nos lettres ; il domine le XIXème siècle par la durée de sa vie et de sa carrière, par lafécondité de son génie et la diversité de son œuvre.

Pourtant, s'il a travaillé presque tous les genres, duroman au théâtre en passant par la poésie, il n'en demeure pas moins que ses talents de poète apparaissentdans tous ses écrits.

Victor Hugo a le don de modeler le langage pour lui donner une charge émotionnelleparticulière.

On a pu critiquer son emphase en la jugeant trop artificielle pourtant l'émotion affleure dans cestextes et c'est bien ce qu'il nous faudra mettre en évidence à travers l'étude de notre poème.

Nous ne pouvons évoquer en introduction et là n'est pas notre propos tous les grands traits de cet écrivainmais il nous faut insister sur une période particulière de la vie de l'auteur (1851- 1870).

Une fureur vengeresseanime Hugo contre Napoléon III, contre son crime, le coup d'état du 2 décembre, et le régime autoritaire qu'ila établi ; fureur spontanée d'abord puis exaltée par son propre déchaînement et orchestrée à des finspolémiques et esthétiques.

C'est ainsi que naissent les Châtiments , une œuvre puissante, remarquable à la fois par l'unité de son inspiration satirique et par la vérité de ses accents.

Projet de lecture : Pourquoi peut-on dire que la force de ce poème réside dans le mélange des genres ? I La satire Introduction partielle : La satire consiste à caricaturer un être ou un objet pour en présenter de façondétournée les principales défauts et déficiences.

Faire la satire, c'est mettre à jour les traits les plus gros pourles ridiculiser ou les critiquer.

1) La figure du bandit, un symbole Dès le v.

2 la figure du « bandit » apparaît.

Le bandit incarne la traîtrise sous toutes ses formes.

Lechamp lexical de la violence révèle la noirceur de ce personnage : « meurtre juridique », « assassiné », « ceshommes au supplice » etc.

Le bandit est l'incarnation du mal dans ce poème.

Le poème se présente comme unrécit dont le bandit est l'un des personnages : « on me raconta ».

Dans ce récit, le bandit incarne la barbarieet l'absence de loyauté.

Le même motif est repris à la fin du poème : « ce scélérat vivant ».

Ce motifstructure le poème.

Ainsi, ce récit, qui met en scène la figure du bandit a pour finalité de renvoyerindirectement au système politique en place.

L'imparfait permet la transposition car, temps de l'inaccompli,sécant, il désigne une temporalité indéfinie qui peut référer autant à la légende qu'à une situation historiquedonnée.

2) Une critique acerbe de Napoléon III « Ô sauveur, ô héros, vainqueur du crépuscule / César »Il faut comprendre ce vers comme uneantiphrase.

Le terme « César », rejeté au début du vers suivant est mis en relief par ce procédé stylistique.César désigne Napoléon III et ce terme en apparence laudatif est ironique.

Pour preuve en est les deux verssuivants où ce fameux César est comparé à Dieu pour mieux être assimilé au Dieu.

Hugo évoque en effet lacréation divine « Dieu fait sortir de terre les moissons,… » L'énumération traduit la toute puissance de Dieu ets'oppose à la chute terrible « et toi la guillotine ».

Ce bandit n'est autre que Napoléon III.

Hugo propose dansces vers une vive satire puisqu'il oppose l'empereur à Dieu en insistant sur l'horreur des actes de l'empereur.Hugo qui pourtant était partisan au départ du second empire en dénonce violemment les excès.

Dans les verssuivants, la référence est explicite : tous ceux qui ont soutenu l'empereur en lui accordant leurs voix sontdésormais pris de peur.

Transition : Il s'agit non seulement d'un poème satirique mais aussi sous un certain angle d'un poème épique.

II L'Epopée Introduction partielle : Souvent, la satire elle-même prend une taille, des résonances épiques : le merveilleuxet le fantastique apparaissent ainsi que la dimension légendaire.

1) De la satire à la légende Tout d'abord, il nous faut rappeler les références bibliques, notamment la référence à la création.

Ladernière partie du poème propose un récit angoissant « les passants me semblaient des spectres effacés ».. »

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