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Les caractères, Livres V, Analyse le portrait d'Acis

Publié le 05/02/2022

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« Les caractères, Livres V, Analyse le portrait d'Acis Introduction Les Caractères est une œuvre imitée de l’écrivain grec Théophraste du IIIe siècle av.

J.-C.

Leur auteur, Jean de La Bruyère utilise de petits textes de longueur variable pour attaquer les vices, les défauts et les ridicules des hommes et de la société de son siècle.

A l’aide de portraits physiques et moraux, il dénonce l’attitude de l’homme face à la guerre, la corruption par l’argent… Dans le texte que nous allons voir, il s’entretient avec Acis le précieux, courtisan de son état, dont le commun des mortels ne parvient pas à comprendre ce qu’il dit.

En effet, Acis emprunte un langage alambiqué, incompréhensible et compliqué.

La Bruyère montre ici que cet homme pense de cette manière se donner de l’importance. Problématique La lecture analytique va nous permettre de comprendre comment La Bruyère parvient à attaquer le courtisan tout en respectant la bienséance Découpe du texte La Bruyère pose tout d’abord le problème par l’exemple, en mettant le lecteur en situation (ligne 1 à ligne 7).

Puis, il va donner sa leçon au courtisan.

(Ligne 7 à ligne 14). Analyse linéaire I La Bruyère pose tout d’abord le problème par l’exemple, en mettant le lecteur en situation Les trois interrogations du début nous placent tout de suite dans une conversation digne des salons littéraires mais où l’un des protagonistes ne comprend pas l’autre et la proposition « je n’y suis pas » indique que l’auteur ne comprend pas le propos de son interlocuteur.

Il y a ici une incompréhension mais le lecteur ne sait pas pourquoi.

Il y a une énigme qui nous pousse à lire la suite.

Dans la première partie du texte, en multipliant les phrases interrogatives et en utilisant le présent, La Bruyère nous donne l’impression d’assister à l’échange, de la voir se formaliser en direct.

Ainsi, il sollicite l’intérêt de son lecteur et l’incite à poursuivre sa lecture.

L’hyperbole « Je n’y suis pas…J’y suis encore moins.

Je devine enfin » témoigne que les choses empirent à chaque tentative comme si Acis y mettait de la mauvaise volonté ou jouait un rôle.

A la ligne 5, on a le point de vue de Acis qui explique sa façon de parler.

Acis est un courtisan orgueilleux et pédant.

Il se réfugie derrière sa préciosité pour faire croire qu’il a de l’esprit.

Par ailleurs, on peut supposer qu’avec ce langage, il joue un double jeu pour conserver sa place à la Cour, et affirmer son rang social.. »

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