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Les Caractères

Publié le 15/05/2020

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« JEAN DE Encouragé par le s uccès triom ph al d es Caractères dès 1688 , L a Bru yère ne cessa d 'enric hir son œuvre de no uvea ux frag ment s.

A la q uatriè me é dition, e lle co mptait déjà 350 « carac tères » n o uvea ux.

A la hu iti èm e é dition, en 1694, l'ouvrage avait triplé de vo lume.

Dess ins de Robert Belt z BRUYERE Les Caractères Un portrait des mœurs du XVIIe siècle L a Bruyère publie en 1688 sans nom d'auteur son unique livre, qu'il présente comme l'imitation et la continuation de l'ouvrage d'un écrivain grec del' Antiquité ; il l'intitule Les Caractères de Théo­ phra st e, traduits du grec , avec les caractères ou les m œ urs de ce siè cl e.

La Bruyère a pour dessein de dé­ finir la nature humaine à travers les différents types généraux de l'individu : par exemple, le distrait, la coquette , le faux dévot, etc.

Mais plus que l'essence de l'homme , c'est finalement la société de son temps qu'il analyse.

Sur un ton ironique, parfois cynique, il dénonce les misères du royaume.

Malgré l' inorgani­ sation apparente de son œuvre et l'absence de transi­ tion , on dégage pourtant , au fil des seize chapitres du texte, des étapes importantes.

Il expose d'abord ses théories littéraires et morales, peint ensuite les divers comportements sociaux de son temps.

Au centre de l 'ouvrage , il critique violemment la cour et les grands, donne un portrait d'un roi, puis s'oriente vers une ré­ flexion d'ordre religieux.

Il nous livre ainsi une fre sque sociale complète du xvrre siècle.

Un psychologue lucide L a Bruyère met en lumière les injustices de son temps , rit de ses absurdités , mais ne remet jamais en question ses institutions.

Sa verve et son style piquant en font un caricaturiste de talent, un peu à la manière de Daumier quelques siècles plus tard ; mais il n'est ni réforma­ teur , ni révolutionnaire.

Il ne prend pas parti contre l'ordre politique ou social en place.

Pourtant , ce que La Bruyère perd en pro­ fondeur philosophique, il le gagne en réa­ li sme.

Il est conservateur, mais lucide et fin p sychologue.

Il relève le tic ou le geste es­ s entiel qui fait du personnage une image vi­ v ante.

Le lecteur porté par le rythme vif, les mot s d'esprit , les chute s imprévues et la langue riche ne s'ennuie jamais.

Ce qui fit aussi le succès de La Bruyère, ce fut le désir de ses lecteurs de mettre un nom à chacun de ces portraits pittoresques.

On publia même des « clés » pour résoudre ces mystères.

En vérité, l'au­ teur ne cherchait pas à dénoncer quelqu'un en parti­ culier , mais à mettre simplement en relief les travers et les ridicule s du comportement humain.

XVII'" Slt •:< 'LE fresque vivante qui témoigne de la société du xvne siècle.

« Cliton n'a jamais eu en toute sa vie que deux affaires, qui est de dîner le matin et de souper le soir ; il ne semble né que pour la digestion.

». »

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