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Les Brigands

Publié le 17/05/2020

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« FRIEDRICH VON CHILLER Selon la préface de la première version des Brigands, la pièce fut écrite pour être lue plutôt que jouée, tant Schiller craignait qu'on ne comprenne pas ses intentions et qu'on voie dans l'œuvre une apologie du crime.

La tyrannie exercée par le duc de Wurtemberg, obligeant le jeune Schiller à étudier dans son Académie puis à être médecin de l'armée, a sans doute contribué au sentiment d'injustice omniprésent dans la pièce.

D'autre part, le jeune dramaturge écrivait, parallèlement aux Brigands, sa thèse de médecine, Essai sur la connexion de la nature animale de l'homme et de sa nature spirituelle.

Sa théorie concernant les répercussions des mouvements de l'âme sur le corps se reflète dans le caractère des personnages.

« -Écoutons, écoutons : il rêve de son fils.

» Gravures de Daniel Nikolaus Chodowiecki Les Bri ands Le sombre destin de deux frères ennemis F ranz Moor, le cadet, laid, froid et calculateur, pro­ fite de l'absence de son frère aîné Karl, sensible et exalté, pour amener leur père à le déshériter.

Karl, qui attendait le pardon de son père pour sa vie de libertin, décide, sous le coup du désespoir, de fuir dans les forêts de Bohême et de diriger une bande de brigands : il volera aux riches pour donner aux pauvres.

Pendant ce temps, Franz fait croire que leur père est mort.

Devenu comte, il essaie en vain de sé­ duire Amalie, sa cousine orpheline, qui aime Karl de­ puis toujours.

Karl se rend au château de son enfance sous un faux nom et retrouve Amalie, qui l'aime sans le reconnaître.

Ayant appris les vilenies de son frère, il fuit dans la forêt pour l'épargner.

Il trouve dans une tour son vieux père qui vit, en fait, prisonnier de son fils cadet.

La troupe de Karl arrive alors au château Moor pour y mettre le feu, et Franz se donne la mort.

Amalie s'offre à Karl ; mais son père meurt en apprenant ses activités.

Les brigands rappellent à leur chef qu'il leur est lié pour la vie par ser­ ment.

Il tue Amalie qu'il ne peut posséder, pour aller ensuite se rendre à la justice.

Exaltation et démesure L es deux frères, aux caractères si différents, se rejoignent dans leur goût de l' indépen­ dance et de la liberté, qui aboutira à leur perte.

Les forces émotionnelles et instinctives domi­ nent Karl : le sentiment de l'injustice paternelle le pousse à fuir la société et à créer une société marginale de redresseurs de torts.

La forêt sombre et touffue où il trouve refuge symbolise admirablement cette partie obscure de son être.

A l'opposé, Franz a banni les sentiments de son existence et se soumet tout entier au plan qui l'obsède : prendre la place de son père.

Cette ob­ session le mène cependant à la folie, en détrui­ sant sa façade froide et rationnelle, à l'image des flammes qui consument le château des Moor.

Les livres préférés des deux frères annoncent le destin tragique qui les attend - l'histoire de Joseph vendu par ses frères et le drame de Brutus et de César.

Le style de la pièce, où abondent les longues scènes aux tirades étendues, les exclamations, les su­ perlatifs, les invocations et les phrases interrompues, est adapté au caractère excessif des héros.

X\lW' Slf:CLE première pièce écrite par Schiller, qui parut en 1781, met en scène l'impossible retour d'un fils prodigue.

« -Mais ce portrait à droite ? ...

Tu pleures, Amalie ? ». »

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