Les animauxcompagnons de l'homme.

« 1 / 2 Depu is des millénaires l'ho mme a cherché à domest iquer d es animaux, le plus souvent pour en utiliser l'éner gie à son profit (animau x de trait , de selle ou de bât).

pour la chasse ou la garde, ou plus simplement comme réserve vivante de nourriture.

Il est extrêmement difficile de détermi ner l'é poqu e des premi ers essais de domestication; ce sont prob abl e­ ment les peupleménts néolithiques qui, sédentaires, ont été le mieu x à même de s'y livrer.

Nous admettrons ici que les véritables compagnons de l'h omme sont ceux qu'il a do mest iqu és dans une intention autre que purement alimentaire.

A ce titre, le cheval est certainement le plus célèbre, à t el point qu 'on peut mêm e p arler d'une véritable association.

Le ch eval a représenté, jusqu'à une dat e récente, le m oyen de transport terrestre le plus rapid e.

So n em ploi à la gu erre a suscité maintes stratégies d ont il était vraiment le moteur principal.

De nos jour s, dans les pays à technologie avancée, son rôle histor iqu e disparaît, rem placé qu'il est par l'automobi le.

On ne l ' util ise p lu s guère que p ou r la prat ique des sports é ques tre s, lesquels sont d eve nus si subtil s qu'ils d emand ent un long apprentissage ...

surtout po ur le cavalier.

Il ~st intéressant de noter qu'au d épart , les hommes primit ifs, à l'aube de n os civili satio ns, chassaient le cheval au même titre qu'un quelcon que gibier , p our s'en nourrir .

D es bandes de rabatteur s traquaient les troupes de chevaux sauvages et les d irigeaient en direction de haute s falaises, au bas desqu elles les animau x affo l és allaient s'écraser.

Bien d'autres animaux ont joué le rôle du cheval en diverses régions du mo nde.

P a rmi eux, nou s citerons le drom ad aire, le célèbre "va issea u du désert" des contrées sahariennes; certains méh aris de cour se font l'orgue il de le u rs p ropriétaires et valent des fortun es.

Sou s les climat s rigoureux, rég io ns polaires ou hauts plateaux, les p eu plements humains ont tôt fait de dom estiquer l'es p èce rêvée qui leur assurait non seulement le moyen de transport , mai s l'habillement, le chauffage, l'éclaira ge a ussi bien que la nourr itu re: le lama des And es pér uvi ennes, le re nne de Lapo nie, le yack du Tibet en sont des exemples typiques.

Tout en eux est uti lisable, toison laineu se , lait, viand e, graisse, peau, tendorls et os, même les excré ment s séchés, qui tiennent lieu de combu stible.

Chez les grands b ovidés, il faut citer le zébu, particulièrement précieux dans les r é gion s tropica les et subtropical es; du fait de sa grande résistance à la chaleur, on l'a croisé avec nomb re d'autres races de b œufs domestique s, le s hy brides é tant généralement amé· liorés.

D ans un autre do main e, celui des animaux d'agré· m ent, il est indéniab le qu 'à l' h eur e act uelle le chien et le chat occu p ent les places d'honneur.

De l'un et de l' autre, les éleve u rs professionne ls ont su fixer des centaine s de races, d ont les " normes" sont défin ies t rès exactement par des règlements internationaux.

Nombre d'ex positions canines ou félines attribuent des notes et établissent les " pedigrees" des m eilleu rs sujets, les plu s représen tatifs de chacune des races.

Chez le chien, la taille varie considérablement : le chihuahua, originaire du Mexique, ne dépas se pas 20 cm de haut, pe sant au plus 2 ou 3 kg, tandis que le dogue du Tibet atteint 85 cm et pèse 90 kg.

Si l'on peut encore distinguer plusieurs emplois utilita ires du chien -garde ou chasse par exemple- l'usage actuel tend de plus en plu s à faire de cet animal un compagnon d'agré ment pur et simple; il n'est guèr e de race, en effet, qui ne soit de nos jour s représentée dan s cette aimable catégorie .

Quant au chat, on peut dire que son rôle, dans les sociétés moderne s, est plutôt de ne rien faire, sinon d'être là! Indépendant par vocation, le chat s'est adapté à l'homme d'un e ma nière unique.

Nous ne dirons pas que c'est le chat qu i a domestiqu é l' homm e, quoiqu e, en y regardant d'un peu près, la bout ad e puis se paraître moin s forte ...

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