Databac

Léovigiedrégna de 568 à 586Roi wisigothique de l'Espagne.

Publié le 23/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Léovigiedrégna de 568 à 586Roi wisigothique de l'Espagne. Ce document contient 1888 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« Léovigied régna de 568 à 586 Roi wisigothique de l'Espagne.

Après la mort d'Atanagild (567), le duc de Narbonne, Liuva, fut élu roi, mais soit qu'il fût déjà malade, soit que son élection eût été purement locale, il associa au pouvoir son frère Léovigild, qui commandait à l'intérieur de la péninsule, vraisemblablement à Tolède.

À la mort de Liuva, au printemps de 572, Léovigild resta seul roi.

Il était un homme d'une grande intelligence et d'une volonté intrépide.

Avec une décision qui devait soulever de nombreuses oppositions, il se proposa une double tâche : unifier et réorganiser le royaume. L'Espagne n'était pas alors unifiée.

On y trouvait le royaume des Suèves au Nord-Ouest, à l'Est et au Sud, les régions occupées récemment par les Byzantins, au Nord, des peuples qui, comme les Cantabres et les Vascons, s'étaient déclarés indépendants après la chute de l'Empire.

D'autres régions étaient faiblement assujetties.

Le nouveau roi devait vaincre aussi la résistance de la noblesse et l'opposition de la hiérarchie catholique.

Il commença par entreprendre une série de campagnes contre les ennemis de l'État wisigothique : en 570, expédition contre Malaga et la Bastetania, dominées par les Byzantins ; en 571, conquête de Medina Sidonia sur les Impériaux ; en 572, domination de Cordoue et de nombreuses villes, dont la juridiction s'étendait sur toute la partie occidentale de la Bétique.

La même année, comme le roi des Suèves s'était hasardé à pénétrer jusqu'à la Ruconia, c'est-à-dire la région des Berones ou Rioja actuelle, il marcha contre lui et le battit. Nouvelle campagne l'année suivante pour soumettre les zones limitrophes des Suèves : la Sabaria, au Sud, région de Zamora et Léon, et les Sappes, à l'Est, près des Asturies.

En 574, ce fut l'expédition à Cantabria, avec la conquête d'Amaya, une des villes les plus importantes, suivie de la soumission du pays.

L'année suivante, il entre en Galice pour étouffer la rébellion de l'Hispano-Romain Aspidius dans les “ montes Aregenses ”, province d'Orense, pénétrant de là à l'intérieur du royaume des Suèves, dont le roi Miro fut contraint à demander la paix, qui lui fut accordée pour quelque temps.

Ce fut le temps nécessaire pour marcher vers le Sud, écraser un soulèvement qui, appuyé peut-être par les Byzantins, avait surgi dans l'Orospeda, au sud de Grenade.

Après avoir anéanti les insurgés, il dut apaiser les craintes des nobles et des campagnards.

Dans les inscriptions des monnaies : “ Toledo justus, Elbora justus ” ,on voit avec raison des allusions aux opérations militaires entreprises pour en finir avec des mouvements de révolte à Tolède, à Saldana (Palencia) et à Ibor ou Talavera de la Reina.

En général, Léovigild était rigoureux dans ses châtiments : l'exil, la confiscation, la réclusion, la mort.

Aspidius, le révolté d'Orense, fut emmené à Tolède et dépossédé de ses biens.

Nous connaissons une autre campagne qui eut pour but l'apaisement de la région méditerranéenne depuis la frontière avec les Byzantins jusqu'à Narbonne et qui se situe en 578.

Grégoire de Tours nous raconte un fait miraculeux qui eut lieu à cette occasion dans un monastère de la région de Valencia.

Nous avons aussi le témoignage des monnaies, qui parlent cette fois de pardon . Après toutes ces expéditions, Léovigild fonda à l'est de Tolède, dans l'actuelle province de Guadalajara, une ville qu'il appela Reccopolis, du nom de son second fils Reccared.

C'est un événement que la Chronique du Biclarensis attribue à l'année 578. Toute cette activité militaire allait de pair avec la réorganisation de l'État.

Nous savons par saint Isidore, et les monnaies viennent le confirmer, que Léovigild fut le premier à doter la. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles