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Léon Gambetta«Il faudra se soumettre ou se démettre».

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Léon Gambetta «Il faudra se soumettre ou se démettre» 1838-1882 Un seul mot pourrait caractériser ce tri­ bun du peuple: celui de «démesure ».

Fougueux au barreau, il se montre ambitieux dans sa charte du radicalis ­ me , partisan de la lutte à outrance en 1870 , intransigeant l'année suivante, intraitable av ec Mac -Mahon (1877), passionné dans sa vie privée.

Léon Gambetta, d'origine génoise, s'est fait un renom d'avocat en plaidant pour les républicains poursuivis par le gou­ vernement du second Empire.

En 1869 , il rédige le programme de Belleville , vé-· ritable profession de foi radicale ; il est élu triomphalement dans deux circons ­ criptions: à Marseille et à Belleville (Pa­ ris) .

L'année suivante, tout en s'oppo ­ sant à la guerre , il vote les crédits mili ­ taires qu'il juge indispensables.

En sep­ tembre , faute de pouvoir contenir la Ré ­ volution , il cherche à la faire avaliser par le Corps législatif; il va lui-même proclamer la République à l'Hôtel de Ville .

Il est nommé ministre de l'Intérieur du gouvernement de la Défense nationale; à ce titre, il n'hésite pas à s'échapper en ballon de Paris ·assiégé pour diriger la résistance en province.

Il désapprouve l'armistice: élu par neuf départements, il choisit symboliquement celui du Bas­ Rhin.

Il démissionne en mars pour pro­ tester contre la cession de l'Alsace à l'ennemi.

Il se rend alors en Espagne , mais pour peu de temps.

Aux élections complémentaires de 1871 , il est candi­ dat victorieux de la Seine.

Dès lors, Gambetta est l'un des ténors les plus écoutés des républicains .

Il fonde le quotidien La République fran­ çaise et entreprend une véritable tournée pour faire triompher ses idées.

Il adopte une attitude trés habile , dénonçant l 'Ancien Régime tout en cherchant à se concilier la petite bourgeoisie.

Il est un des champions de la gauche modérée, sous une étiquette que l'on qualifiera d'«opportuniste» par opposition aux tendances révolutionnaires.

En 1873 , il exhorte les républicains au calme face à Mac-Mahon et, deux ans plus tard, favorise l'accession au pouvoir d'une coalition gauche-centre -orléanistes et le vote de lois consacrant le régime répu­ blicain.

Lors de la crise du 16 mai 1877, il regroupe les forces de gauche.

A l'adres­ se de Mac -Mahon, il lance ces mots cé­ lèbres: «Il faudra se soumettre ou se dé­ mettre.» Mais, en dépit de la victoire ré­ publicaine , suivie de la démission de Mac-Mahon (1879), sa cote est en bais­ se dans la classe politique que sa popu­ larité inquiète.

Il lui faut renoncer à poser sa candidature à la présidence de la République et se contenter de celle de la Chambre (1879-1881).

Le cabinet qu'il forme en 1881 est éphémère.

A fin 1882, il se blesse avec un revolver et meurt peu après d'une infection.

On lui fait des funérailles grandioses. 2 / 2. »

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