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LÉON GAMBETTA

Publié le 16/05/2020

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« LÉON GAMBETTA (1838-1882) D'origine italienne, né à Cahors, le 2 avril 1838, Gambetta achève ses études à Paris et s'inscrit au barreau dès1859.

Rapidement, il se passionne pour la politique et adhère au groupe des jeunes républicains qui manifestent uneopposition viscérale à l'Empire.

Après s'être fait remarquer dans la défense du journaliste Delescluze, Gambetta estélu, en 1869, à la fois à Marseille et à Paris, dans le quartier populaire de Belleville ; il jette alors les bases du futurprogramme radical.

En 1870, il proteste contre la déclaration de guerre, tout en votant les crédits militaires.

Le 4septembre, au moment de la chute de l'Empire, il se décide, non sans hésitations, à prendre la tête du m6uvementet à proclamer la République à l'Hôtel de Ville.

Ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de la Défense nationale,Gambetta se révèle comme un partisan de la lutte à outrance.

Après avoir quitté Paris en ballon, le 7 octobre, il joueun rôle déterminant dans la poursuite de la guerre en province. Après la chute de Paris, Gambetta veut poursuivre la lutte.

Il s'oppose aux négociations avec l'Allemagne et quitte legouvernement au lendemain de la signature du traité de Francfort.

La paix n'en marque pas moins le début de savéritable carrière politique.

A un moment où l'idée d'une restauration monarchique semble s'imposer, Gambetta sefait le champion des «républicains opportunistes».

Sans dissimuler son hostilité aux notables et à l'Eglise, il serapproche des classes moyennes et annonce le triomphe prochain des «nouvelles couches», c'est-à-dire de la petitebourgeoisie. Au moment de la crise du 16 mai 1877, Gambetta s'oppose violemment à Mac Mahon et lance la formule célèbre «Sesoumettre ou se démettre».

Le triomphe des républicains ne va pas sans ombre.

Indépendamment de l'hostilité de ladroite à l'égard du «borgne sonore», nombre de parlementaires se méfient de Gambetta.

On lui reproche sonautoritarisme, sa «tyrannie», ses fréquentations douteuses, sa liaison avec Léonie Léon, son sybaritisme aussi : n'a-t-il pas fait installer une salle de bains dans sa maison de Ville-d'Avray ? Dans ces conditions, Gambetta renonce àse faire élire à la présidence de la République et s'efface devant Jules Grévy.

Il lui faut attendre 1881 pourconstituer enfin le «grand ministère» dont il rêve, et qui ne dure d'ailleurs que deux mois.

A la fin de l'année 1882,Gambetta se blesse accidentellement à une main avec un revolver.

Très mal soigné, dans une chambre surchaufféede Ville-d'Avray, gavé de nourriture, le grand tribun meurt d'une péritonite dans la nuit du 31 décembre 1882 au l er janvier.

Paris fait alors au véritable fondateur de la République des funérailles grandioses.. »

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