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L'Empire libéralRecherche d'un nouvel équilibre politique.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 L'Empire libéral Recherche d'un nouvel équilibre politique 1860-1870 Aux environs de 1860 , le second Empire amorce une lente évolution: il se fait moins autoritaire.

Le régime est alors à l 'apogée de sa puissance et Napoléon III peut se laisser aller à moins de rigueur.

Il doit en outre rechercher de nouveaux appuis en direction des libéraux , car ses choix en politique extérieure ont éloigné de lui les conservateurs.

L'appui que la France a apporté aux partisans de l'uni ­ té italienne lui vaut l'hostilité des catho ­ liques qui n'admettent pas que le pou­ voir temporel du pape soit ruiné.

La signature du traité de libre -échange avec l 'Angleterre (1860) mécontente les milieux d'affaires , partisans du protec ­ tionnisme.

L'e!Ilpereur fait donc des concessions: un décret de 1860 donne le droit d 'adresse au Corps législatif ; des minis ­ tres sans portefeuille sont chargés d'éta ­ blir un dialogue avec les Assemblées ; les débats de ces dernières sont publiés inté­ gralement.

Le budget est désormais voté par sections.

L'enseignement se libérali ­ se et se laïcise .

Mais , loin de se rallier, l 'opposition se réveille.

La première adresse critique sévèrement la politique officielle à propos de la «question romaine »; le député catholique Keller accuse le gouvernement de n'être «ni conser vateur ni révolutionnaire».

Aux élections de 1863 , la gauche et la droite s 'unissent contre le régime de pouvoir personnel et forment une Union libérale dont 35 députés sont élus.

Thiers est parmi eux.

TI réclame aussitôt des réfor­ mes essentielles: liberté individuelle, de presse , de réunion, élections, régime parlementaire.

Partagé entre son goût du pouvoir et ses velléités libérales, l'empereur hésite.

La maladie le mine, sa volonté vacille, sa politique devient cahotante .

Demi ­ réformes , périodes d'inaction et mouve­ ments de recul se succèdent.

En 1868 , le droit d'interpellation remplace le droit d'adresse, la surveillance de ·la presse disparaît, les réunions sont plus libres .

Mais les échecs du pouvoir se multi ­ plient: Napoléon III ne parvient pas à se concilier la classe ouvrière, bien qu'il ait octroyé le droit de grève en 1864.

L 'opposition gagne encore du terrain.

On ne compte plus les revers de la poli­ tique extérieure .

Rassemblant autour d'Emile Ollivier les partisans d'un Empire parlementaire, le tiers parti est de plus en plus influent; il progresse considérablement aux élec­tions de 1869 , et Napoléon III accepte d 'appliquer son programme.

Le Corps législatif a désormais le droit d'élire son bureau , de proposer des lois et d'inter ­ peller le gouvernement à défaut de pou ­ voir le renverser.

L'opposition se déve­ loppe encore.

Le plébiscite de 1870 , en posant cette question insidieuse: «Approuvez -vous ou non les réformes libérales?» , parvient à la désarmer quelque peu.

Mais la guerre franco­ allemande prouve la fragilité du régime en provoquant son effondrement. 2 / 2. »

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