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Lecture linéaire: Nevermore, Verlaine

Publié le 30/03/2021

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« Nevermore, Verlaine, introduction Paul Verlaine est considéré comme l’un des plus grands poètes français de la fin du XIXe siècle . Il est issu de la bourgeoisie catholique, et évolue dès sa jeunesse parmi les cercles littéraires parisiens. Il fait partie des mouvements parnassiens, symbolistes, et décadentistes . Son existence tragique (misère, amours malheureux avec Rimbaud, alcoolisme, emprisonnement et hospitalisation) lui inspire une poésie mélancolique et hantée par le spleen baudelairien. Verlaine incarne et bâtit la figure du « poète maudit » (recueil de 1884), synonyme de génie visionnaire méprisé par son époque. Sa poésie est novatrice de par sa musicalité moderne , avec des rythmes impairs et fluides qui restituent les élans d’une âme brisée qui chante pourtant. Poèmes saturniens , son premier recueil, est publié en 1866. Verlaine inscrit sa poésie sous l’ « Influence maligne » de la planète Saturne , considérée depuis l’Antiquité comme source de la mélancolie . « Melancholia » est d’ailleurs le titre de la première section du recueil où « Nevermore » occupe la deuxième place. Le titre Nevermore, qui signifie « Plus jamais » en anglais rend hommage au poème « Le corbeau » d’Edgar Allan Poe, traduit par Baudelaire. 2/6 Ce mélancolique sonnet en alexandrin constitue une adresse nostalgique du poète à une femme, allégorie de la mémoire. Problématique Comment ce sonnet amoureux exprime-t-il la mélancolie de Verlaine ? Le texte Souvenir, souvenir, que me veux-tu ? L’automne Faisait voler la grive à travers l’air atone, Et le soleil dardait un rayon monotone Sur le bois jaunissant où la bise détone . Nous étions seul à seule et marchions en rêvant, Elle et moi, les cheveux et la pensée au vent. Soudain, tournant vers moi son regard émouv ant » Quel fut ton plus beau jour? » fit sa voix d’or vivant, Sa voix douce et sonore, au frais timbre angélique. Un sourire discret lui donna la réplique, Et je baisai sa main blanche, dévotemen t. Ah ! les premières fleurs, qu’elles sont parfumées ! Et qu’il bruit avec un murmure charmant Le premier oui qui sort de lèvres bien-aim ées ! Plan linéaire :. »

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