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Lecture linéaire n°6, Nathalie Sarraute, Pour un oui ou pour un non, extrait n°1

Publié le 10/10/2025

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« Lecture linéaire n°6, Nathalie Sarraute, Pour un oui ou pour un non, extrait n°1 [Introduction] Nathalie Nathal ie Sarraut Sarraute e : romanc romancièr ière e et drama dramatur turge ge en quê quête te d’ d’une une matièr matière e inconn inconnue, ue, qu’ell qu’elle e a no nommé mmée e « tropismes » (ces « mouvements (...) aux limites de notre conscience, [qui] sont à l’origine de nos gestes, de nos paroles, des sentiments que nous manifestons.

») Son œuvre théâtrale est centrée sur la tentative de dire le drame qui se joue entre deux être séparés par l’usage de la parole. Pour un oui ou pour un non est la 6ème pièce de N.S., « logo drame » (drame du langage) publié en 1982. Situation et nature de l’extrait : près du tout début de la pièce, H1 interroge son ami H2 pour comprendre les raisons de son éloignement.

H2 est très réticent, il semble retenu par un obstacle invincible.

Il s’agit d’un dialogue qui peut avoir la fonction d’exposition. LECTURE Problématique : En quoi sommes-nous sommes-nous face à une exposition surprenan surprenante te ? Mouvements : l.1 à 6 : H1 incite H2 à se décider à révéler la cause de son éloignement l.

7 à 22 : début de révélation l.23 à 28 : l’aveu difficile d’H2 [Développement] 1) l.1 à 6 : H1 iincite ncite H H2 2 à se décider à révéle révélerr la cau cause se de so son n éloi éloignemen gnementt Remarque sur les personnages : non nommés, juste désignés par la lettre H et un numéro : N.S.

ne suit pas les codes traditionnels du théâtre. l.1 à 3 : H1 énonce avec éloquence et solennité sa demande d’explication sur l’éloignement de son ami H2. Procédés : la gradation croissante « je te demande », « je t’adjure » (l.1 et 2) ; compléments d’insistance « au nom de (etc.) » presque 3 fois (rythme ternaire lyrique) : appel aux sentiments les plus anciens et les plus forts, en rappelant une amitié qui remonte à l’enfance.

But : culpabiliser H2 pour qu’il avoue.

Au passage, le spectateur est brièvement informé du long passé commun entre H1 et H2. H1 ne laisse laisse aucune aucune échappat échappatoire oire à H2 : phrases polémiques polémiques « tu ne peux plus reculer reculer », « T Tu u me dois ça ».

Le pronom « Tu » en attaque de phrase est accusateur.

L’enjeu moral de l’aveu est exprimé par le verbe « devoir ».

H1 argumente au nom de la valeur précieuse qu’est l’amitié. La ph phras rase e injon injoncti ctive ve « Dis-le Dis-le » a un sens sens sol solenn ennel el pro propre pre au dro droit it et à la jus justic tice e (dikhê (dikhê,, en gre grec c= « justice ») et l’impératif exprime un ordre auquel on ne peut échapper. l.4-5 : tonalité pathétique, presque tragique de la réponse de H2 : la didascalie « piteusement » révèle de la souffrance et un sentiment d’impuissance.

Il est comme pris au piège.

Il s’explique sur sa réticence après les deux points, l.4.

Il évoque l’aspect incommunicable du motif de la rupture par la répétition, deux fois du pronom indéfini « rien » suivi d’une PSR complétant ce prono pronom m et soulignant l’imposs l’impossibilité ibilité de nommer la source du problème.

H1 fait allusion à une interdiction collective, à un tabou lorsqu’il emploie le pronom « on » et la tournure imperson impersonnelle nelle « il soit permis de » : « ce n’est rien qu’ on puisse dire ...

rien dont il soit permis de parler » (l.4 et 5).

Les point de suspension après les verbes « dire » et « parler » accentuent l’expression de gêne de H1. nd our 31 IAB TCF partne rs store and acce ss inf ormation on your de vice f or the f ollowing purpose s: store and/or acce ss inf ormation on a de vice, adve rtising and c onte nt We a measure me nt, audie nce re search, and se rvice s de ve lopme nt, pe rsonalised adve rtising, and pe rsonalised c onte nt. l.6 : H1 cherche à encourager H2 avec l’interjection « Allons » et l’impératif « vas-y » Pe rsonal data may be proce ssed to do the f ollowing: use precise ge olocation data and ac tive ly scan de vice charac te ristic s f or ide nti t on. ca i ur third party IAB TCF partne rs may store and acce ss inf ormation on your de vice such as IP addre ss and de vice charac te ristic s.

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7 à 2 22 2 : dé débu butt de rrévé évélat latio ion n H1 ne cesse de relancer, d’encourager H2 ow v rLe s travail ons qu d’accouchement n you m y not s r l sera v nt slent or p et rsonpénible. lz ont nt son motif de rupture. ur w squi t m peine y us t à s verbaliser ook s to bien points surL t7 : ul’interjection n o t v « rt seh n on our w » set t les w t out pro l n de suspension trahissent l’hésitation face à la tâche exigée.

La spl yréponse p rson l z « c’est s s juste on yourdes n v mots t on n » your proimprécise l est mais l’emploi du substantif « mots » révèle que l’enjeu de la rson l z our tor l ont nt s on your n v t on pièce tournera autour de la puissance insoupçonnée des mots, de leurs conséquences imprévisibles. llow you to s r ont nt on so l n tworks or pl t orms pr s nt on our w s t L’adverbe » losemble atténuer l’importance de cet aveu, mais le spectateur ne s’y trompe pas. n you v rt s n «s juste on your t on l.8 : Quiproquo comique de H1 : il a cru entendre l’expression « avoir des mots » (se fâcher) : « ne me dis r rtpas s qu’on a eu des mots...

» et il refuse de croire qu’ils se sont fâchés, dans cette phrase.

Il montre aussi pe rsonal data on the basis of legitimate inte re st, or with your c onse nt.

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je m’en serais souvenu ».

Ilour ne trouve pense sans doute à une dispute traditionnelle, facile à identifier comme telle. l.10 à 13 : Suivent Suivent des rema remarque rques s métal métalingu inguisti istiques quesptdell H1 pour explicite expliciterr ce qu’il qu’il ente entend nd par le terme « mots », avec beaucoup de tâtonnements révélés par les points de suspension, à 4 reprises.

A défaut de C i e Y Acce Ch A Reject All ice les définir clairement, il écarte par des négations l’acception que H1 donne au terme « mots » : « Non, pas des mots comme ça » (adverbes de négation), « pas ceux dont on dit (etc.) ».

Il énonce un paradoxe : les mots qui ont créé la brouille ne sont pas ceux qui d’ d’o ordinaire la déc déclenchent.

Il fait ré réfé férrence à une caté tég gorie de mo mot ts ét étrrangè gèrre à la notion de dispute, com omme me le précise l’adjectif indéfini « autres » dans « d’autres mots » (l. ).

Le malaise vient de plus loin que les mots eux-mêmes, sans doute du non-dit, de la « sousconversation », notion chère à N.

S arraute.

H se montre conscient de pé péné nét trer dans une zone trè rès s ma mall connue, que N .

Sa Sar te voaupspelvle «nt... tropismes »).

: « On ne sait pas comme ommen.... »

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