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Lecture lineaire Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard.

Publié le 19/01/2024

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« Lecture lineaire Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard. Au XVIII siècle différents thèmes ont été abordés, Que ce soit dans le roman, la poésie ou le théâtre.

Marivaux, qui est grand dramaturge de ce siècle on a fait les preuves en mettant en relief les disparités sociales qui peuvent exister au sein du foyer.

La relation maitre, valet est donc travaillée de diverses façons.

Dans la pièce « le jeu de l’amour et du hasard » Marivaux se penche sur l’histoire de Silvia et Dorante qui décident d’échanger de place avec leurs valets pour se connaitre mieux.

L’extrait qui suit est tiré de l’acte II, scène 11 où Silvia se met en colère contre sa servante et tente de comprendre le malentendus. Nous montrerons en quoi la mise en scène des malentendus et des quiproquos dans "Le Jeu de l'amour et du hasard" de Marivaux contribue à la construction de l'intrigue et à la révélation des véritables sentiments des personnages. Nous étudierons ce texte à travers deux mouvement, le premier allant de la ligne 1 à la ligne 9 où l’on rencontre le tempérament de Silvia sur scène.

Puis de la ligne 9 à 16 où l’on accuse la servante de s’être montrée insolente envers sa maitresse. Des le début de l’extrait, l’on remarque que le ton monte entre les personnages présents sur scène.

L’interjection « quoi » ouvre le dialogue ce qui traduis une réaction vive de la part de Mario.

De plus la négation qui suis ainsi que l’emploi de l’adjectif « dégoutée » annonce alors la raison de la situation.

L’humeur de Silvia est annoncée par la didascalie « avec feu » à la deuxième ligne.

En effet s’en suit une réplique où s’enchainent les exclamations, on relèvera la poltyscyndete ainsi que la répétition de l’adjectif « dégoûtée » qui montre que la jeune femme est vraiment hors d’elle.

De plus la multiplication des qualifiants péjoratifs « désobligeants, inouïes, inconcevable » pour designer les paroles de son frère souligne encore plus la colère de Silvia par rapport à cette situation quoi semble lui échapper.

De surcroit, on remarque l’expression écrite en italique « j’ai l’air embarrassée » qui nous donne des précisions sur les pensées de la jeune femme. Finalement la négation partielle « j’y n’entends rien » clos la réplique en faisant bien comprendre à l’interlocuteur et au public que la discussion la met dans l’embarras. dans la seconde réplique, nous remarquons des lors la complicité frappante entre le frère et la soeur, notamment par l’emploi de la seconde personne du singulier « tu ».

Nous remarquons qu’ils sont donc assez proches.

s’en suit plusieurs interrogations sur le comportement de la jeune femme.

L’emploi de l’attribut « étrange » connote donc un comportement inhabituel et contradictoire de la jeune femme.

La troisième réplique sonne comme une plainte craintive de la part de Silvia, puisqu’elle essaye de comprendre de quoi la soupçonne son frère.

Elle utilise pour cela le principe de persuasion par l’apostrophe « mon frère » et le substantif « courage » à la ligne 8 pour l’inciter à dire ses mots.

Aussi l’hyperbole « par quel fatalité » ainsi que l’interrogation « avez vous des visions » à la ligne 9 témoignent de l’inquiétude de cette femme car elle n’arrive pas à s’avouer ses sentiments pour son valet. à partir de la ligne 10 l’on commence le deuxième mouvement, en effet Mario avoue à sa soeur la raison de son intérêt soudain.

Notamment par.... »

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