Lecture Linéaire Le Soleil, Baudelaire

« Lecture linéaire n°5 : « Le soleil », Baudelaire 2 huitains et 1 quatrain, vers écrits en alexandrins, c’est un poème isométrique. Isométrique = tous les vers ont le même mètre. 1.

Différence de place dans le recueil entre les 2 premières éditions.

Première édition de 1857 : poème II, section S pleen et idéal => accent mis sur la démarche poétique, sur l’écriture, sur les procédés utilisés. Deuxième édition de 1861 : poème LXXXVII, section Tableaux parisiens => accent mis sur la source d’inspiration, le caractère urbain de l’inspiration du poète. Ce changement de section permet de renouveler la perspective sur ce poème. 2.

Thèmes, organisation et progression du texte, procédés remarquables Thématique double du poème : le poète et le soleil 1ère strophe : soleil et poète juxtaposés (4 vers consacrés au soleil et 4 vers consacrés au poète), pas de lien entre les 2 Description agressive du soleil « cruel », « frappe » 2ème strophe : consacré au soleil, éloge du soleil 3ème strophe : association du poète et du soleil grâce à la comparaison, unification des deux éléments. Phonème = son Rimes :  Riches => 3 phonèmes communs (liberté-fierté)  Suffisantes => 2 phonèmes communs (liberté-égalité)  Pauvres => 1 phonème commun (liberté-bébé) Ici, les rimes sont suffisantes. 3.

Problématiques possibles En quoi l’évocation du soleil est-elle liée à celle du poète ? Comment l’évocation du soleil et des paysages urbains rend-elle compte de l’activité poétique et de son rôle ? Comment Baudelaire associe-t-il paysage et écriture ? Comment Baudelaire met-il en abyme l’écriture poétique ? Le soleil ne serait-il pas une allégorie du poète ? 4.

Analyse du texte 1 ère strophe : juxtaposition du soleil et du poète sans lien Le soleil = complément circonstanciel de temps « quand le soleil cruel frappe » nature : proposition subordonnée conjonctive Le poète = sujet de la phrase.

Balade dans les quartiers populaires de Paris Vers 1 et 2 => complément circonstanciel de lieu : lieu vieilli, dans un vieux faubourg, quartier populaire, pauvre « Masure » logements délabrés, en mauvais état Les persiennes « Pendent » : elles sont cassés => paysage urbain assez péjoratif. Vers 3 => complément circonstanciel de temps : « quand le soleil » il fait chaud, ça cogne.

Allitération en « r » pour montrer une accentuation de l’agressivité du soleil . « Trait » double sens : les rayons du soleil mais également les flèches qui accentuent également l’agressivité du soleil.. »