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lecture linéaire le lac, Lamartine

Publié le 09/10/2021

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Introduction : Les premiers romantiques dont fait partie Lamartine vouent un véritable culte à la nature, et surtout à la nature sauvage. Grands espaces, hauts sommets, forêts profondes, lacs aux eaux noires et agitées, fascinent le poète romantique et lui inspire une réflexion sur la fragilité de l’homme. Bouleversés par les événements historiques qui ont marqué le passage du XVIII au XIXème siècle, les poètes cherchent dans la nature une vérité, une harmonie, un refuge qu’ils ne trouvent pas dans la société. Julie, la bien-aimée du poète, est malade et est retenue à Paris à cause de sa maladie. Elle y meurt quelques temps plus tard. Lamartine se retrouve donc seul sur les rives du lac du Bourget, en Savoie, où ils se sont aimés. Il exprime alors son émotion face au temps qui passe et qui emporte tout. Il pense que seul le souvenir peut donner à son amour éphémère une éternité. Problématique :  En quoi s’agit-il d’une poème lyrique ?  Comment Lamartine exprime-t-il ses sentiments et émotions à travers ce poème ? Mouvement du texte :  Strophe 1 à 5 : rêverie du poète  Strophe 6 à 9 : expression de la peur du temps qui passe Lecture linéaire : Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, ≠époques de la vie  CL de l’eau  Métaphore filée -> temps est assimilé à l’eau  Antithèse entre les 2 adverbes : impuissance de l’homme car il ne peut rien faire face au temps qui passe  2 participes passés à valeur d’adjectif -> insiste sur impuissance de l’homme, homme = jouet du temps Dans la nuit éternelle emportés sans retour,  Adjectif qui insiste sur la durée & sur le fait qu’il n’y a pas de fin ou d’arrêt possible Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges ≠ âges : vie = traversée  PP personnel pluriel : désigne homme en général Jeter l’ancre un seul jour ? arrêt des temps  Question rhétorique : NON car arrêt du temps impossible -> le temps ne s’arrête pas Comme l’eau, le temps défile & emporte tout Ô lac ! l’année à peine fini sa carrière, = durée  Apostrophe : adresse du lac = témoin de ses souvenirs Et près des flots chéris qu’elle devait revoir,  CL de la vue : poète demande au lac de se souvenir

« LL1 : « Le Lac » de Lamartine dans Méditations poétiques, 1820 Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ? Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir ! Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes, Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés, Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes Sur ses pieds adorés. Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ; On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux, Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence Tes flots harmonieux. Tout à coup des accents inconnus à la terre Du rivage charmé frappèrent les échos ; Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère Laissa tomber ces mots : " Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices ! Suspendez votre cours : Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours ! " Assez de malheureux ici-bas vous implorent, Coulez, coulez pour eux ; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ; Oubliez les heureux. " Mais je demande en vain quelques moments encore, Le temps m'échappe et fuit ; Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore Va dissiper la nuit. " Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive, Hâtons-nous, jouissons ! L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ; Il coule, et nous passons ! ". »

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