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Lecture linéaire 6 – PHEDRE -RACINE – ACTE IV SCENE 2

Publié le 14/03/2022

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« Lecture linéaire 6 – PHEDRE -RACINE – ACTE IV SCENE 2 Phèdre marque le début du succès pour Racine.

Il devient avec cette pièce de théâtre classique en 1677 le grand tragédien du classicisme.

Inspiré par les tragédies du Grec Euripide Hippolyte porteur de couronne (-428), et du latin Sénèque Phèdre (entre 49 et 62), la pièce de Racine se situe à Trézène dans le Péloponnèse en Grèce , à l’époque de la guerre de Troie.

Basée sur une histoire légendaire, elle met en scène l’amour interdit de Phèdre, femme du roi d’Athènes Thésée, pour son beau-fils Hippolyte. Au début de ce quatrième acte, Oenone, dans une entrevue avec Thésée, rejette la faute de l’amour incestueux sur Hippolyte, et ainsi dirige la colère du roi sur son fils, et par la même occasion, en protège Phèdre.

La scène suivante met le père et le fils face à face.

L’extrait étudié est alors la tirade de Thésée qui laisse éclater sa colère contre son fils.

Nous nous demanderons comment s’exprime la colère de Thésée contre Hippolyte, son fils .

Dans un premier mouvement, nous étudierons la force du discours , son éloquence (l.1 à l.15).

Puis, nous montrerons que ce texte constitue un blâme , le blâme d’un fils rejeté (l.16 à l.33). Je vais à présent procéder à la lecture I/la force du discours (l.1 à l.15) Le mouvement étudié met en place une injure en tête de vers, de Thésée envers son fils « perfide » et « monstre » qui décrit Hyppolite comme un homme vicieux, et dégoutant .

Puis Racine rythme le monologue par l’utilisation du présent comme « oses-tu (v.1) », « Tu parais » (v.7), qui rend le texte vivant et actuel, mais n’oublions pas également l’utilisation du passé composé « j’ai purgé (v.3) », « a épargné (v.2) ».

Ainsi on remarque la répétition et la polyptote de la seconde personne du singulier, cette insistance met en place une provocation non supportable. Le tragédien dans le v.4 utilise savamment l’antithèse « amour plein d’horreur » afin d’accentuer l’exagération du dégout d’un père pour son fils, il veut montrer le désaccord entre les 2 hommes.

De plus avec l’emploi de la synecdoque v6 « tète ennemie », Thésée n’a plus de fils à proprement parlé, ce dernier est devenu son ennemie. L’utilisation des allitérations « p » et « t » sont nombreuses dans ce mouvement : « Perfide, épargné, impu r, purgé », elles marquent le rythme et l’instance du discours de Thésée.

L’amour fraternel a laissé la place à la fureur « Ne viens point braver ici ma haine (v.10) » Thésée ne peut pardonner à son fils l’outrage qu’il vient de subir de la part de son propre sang.

Grâce à la gradation , Racine fait monter la puissance de la colère du père dans cette tirade.

Le monologue débute par une question rhétorique introductive suivie de deux vers qui calomnient son fils « Perfide », « Monstre », « Reste impur » et enfin « criminel », puis il rappelle la faute commise par son fils, le crime dont Hyppolyte aurait pu être le meurtrier et le fait que ce fils tant aimer puisse le braver. Enfin, à partir du vers 14, Thésée insiste sur sa personnalité héroïque et sa réputation : « mes nobles travaux », « la gloire », ou « mon courage ».

Ainsi, Le héros se remémore et expose ses exploits passés.

Ceci s’explique par l’importance accordée par les Grecs aux actes héroïques , au nom et à la gloire .

Nous pouvons donc en déduire qu’à la fin de cette tirade Thésée est encore plus offensé ; son fils Hyppolite en plus de s’accaparer sa femme, de vouloir la faire tuer, son fils unique ternit son nom et plus grave encore ternit sa gloire. II/le blâme d’un fils rejeter (l.16 à l.33). »

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