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LECTURE ANALYTIQUE Chapitre XVI Rapport de Brodeck de Philippe Claudel

Publié le 17/05/2020

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« LECTURE ANALYTIQUEChapitre XVIRapport de Brodeck de Philippe Claudel Introduction : Philippe Claudel est à la fois enseignant, scénariste et écrivain.

Cet auteur contemporain enchaîne les succès littéraires depuis la parution de son premier roman,« Meuse l'oubli » en 1999.

Véritable passionné d'écriture, il a écrit pas moins de dix œuvres entre 1999 et 2003, toutes appréciées par le public et reconnues par lacritique.

Parmi elles, nous pourrions cité j'abandonne, meusle l'oublie ou encore âmes grises.

Le rapport de Brodeck, est paru en 2007.

Philippe Claudel affirme qu'ilaurait rêvé d'une phrase, la première de l'histoire « Je m'appelle Brodeck est je n'y suis pour rien », cette phrase l'aurait par la suite inspirée jusqu'à en écrire un livre.Ce livre se démarque par des choix peu commun, les faits son raconté dans un ordre non-chronologique.

Ce roman fait en effet des aller et venu entre le passé descamps de concentration, ou Brodeck était traité comme un véritable chien, et le présent de son petit village, que l'arrivée d'un habitant bouleversa.

Nous apprenonseffectivement dès les premières pages l'assassinat collectif de cet homme et le faite que Brodeck est pour mission d'écrire un rapport sur cet événement.

Ce roman aaussi pour particularité de se dérouler, on l'imagine durant la seconde guerre mondiale, car l'auteur donne l'impression de traité avec habilité e la Shoah sans pourautant employer les mots « juifs » par exemple.

Le texte que nous allons étudier, est un extrait du chapitre XVI, de « l'incroyable se produisit » jusqu'à la fin.

Cepassage raconte la mort de la Zeilenesseniss, la femme qui commande le camp de concentration ou Brodeck fut interné.

Nous pouvons nous demander de quellemanière une originalité peut être noté dans le recit de cette mort ? Pour cela nous étudirons tous d'abord le personnage de la Zeilenesseniss, qui s'enlise de plus enplus faces aux nombreux prisonniers, puis en deuxième axe nous étudirons le comportement de Brodeck ainsi que la narration particulière que celui-ci fait de cettemort. Développement : I.

La Zeilenesseniss un personnage qui s'enfonce de plus en plus face aux nombreux prisonniersContraste entre le passé et le présent : les anciens droits et devoirs de cette femme deviennent de vieux privilèges.

Seule face tous, elle doit enfin faire face à ce campde concentration, lieu ou l'humanité n'a plus sa place et ou les prisonniers sont devenus une armée « d'ombres ». a) La Zeilenesseniss, physiquementLa Zeilenesseniss, autrefois considéré comme une belle femme (au début de l'extrait), se transforme à sa mort en « baudruche » ou encore en « fée paillasse » .Brodeck lorsqu'il fait de la description de celle-ci, s'axe donc sur ces deux périodes : avant et après s'être fait piétiner par les « ombres ».Son « visage poudré » devient donc « une plaie énorme et ronde ».

Ainsi le lendemain de sa mort, celle-ci à tous perdu (beauté et vie), même ses cheveux quiauparavant étaient comparé par Brodeck comme des « filaments de soleil aveuglant et obscène » sont à l'heure de sa mort considérés comme une « crinière decheveux blonds mêlés de boue ».Cette femme a perdu toute sa « luminosité », cela marque donc un contraste avec la libération des prisonniers considérés comme « l'éblouissement de la liberté » b) Un personnage fort mentalement, dont cet atout se dégradeLes oppositions marquant cette femme sont très fortes, à l'intérieur de ce passage.

Outre la beauté physique, son mental se dégrade lui aussi :D'abord considérée comme « seigneur qui selon les moments donnait l'ordre de prendre un de nous autres ou chantait des comptines à son enfant », elle devient par lasuite une « pauvre chose gonflée et bleue » donc « toute sa beauté s'était retirée d'elle ».De plus au début de passage, elle semble sur d'elle « La même voix qu'à l'ordinaire, sûre d'elle même, forte de sa puissance et de son droit...

», mais « peu à peu savoix changea.

Son débit se précipita en même temps que baissa son intensité, puis elle éclata, devint hurlement, se tarit de nouveau ».

Sa fragilité commence donc àressortir, maintenant qu'elle se retrouve seule face à ce camp de concentration.S'ajoute à cela les répétions marquant sa solitude : « toute seule », « Immensément seule », « Abandonnée », « personne », « la dernière », « la seule ».Cela peut être considéré comme un hyperbole, le nombre de prisonniers est donc augmenté par la même occasion, créant ainsi une opposition de taille.Auparavant elle les dirigeait tous, seule (mais grâce aux gardes), et maintenant que ses soldats ne sont plus là, elle se retrouve réellement seule, et son pouvoir dedomination est remis en cause, et même supprimé.

Les rôles s'inversent, avant elle n'avait jamais daignait et « elle avait tant méprisé ses regard ».

Mais à l'heure de samort, elle aussi est méprisé par les prisonniers, qui lui renvoie son traitement : elle mourut « sans qu'aucune parole ne lui fut adressé, ni même un regard ». c) Une relations donc particulière avec les prisonniersCette femme a donné la mort à de nombreux prisonnier , maintenant elle est morte à son tour et de la même façon qu'elle a pu tuer ces prisonniers : sans cris et sansplainte.Le camp avait transformé les êtres prisonniers en « ombres », mais à leurs libération ils sont peu à peu redevenu des silhouettes, puis des êtres fait de chair et d'os, envéritables hommes.Plus précisément ils était considéré comme des « cadavres », des « ombre », des « morts vivants », puis face à la Zeilenesseniss ils restent tout d'abord « ce grandfleuve d'os et de chair souffrantes » pour se transformer progressivement en « centaines de créatures », « un peuple », « fleuve de cadavres marchant » pour finir par« d'hommes redevenus libres »Nous remarquons donc un fort retournement de situation : la Zeilenesseniss est seule face aux prisonniers qui sont maintenant comparés aux soldats.

Ils s'en prennentà elle comme les soldats s'en prenaient aux prisonniers (la pendaison demandait par la Zeilenesseniss) : sans la regarder, sans sans la taper, comme si l'histoire suivaitson cour, sans même penser à l'humanité. L'originalité de ce passage s'appuit en effet sur la dégradation progressive d'un personnage, représentant autrefois l'horreur et l'anarchie.

En effet, celle-ci pert tout cequ'elle avait avant de revenir au camp : sa beauté, le fait qu'elle soit sur d'elle ainsi que sa supériorité face aux prisonniers. II.

Brodeck, un narrateur externe ou interne ?Comme dans tout le roman, Brodeck reste un narrateur évasif.

Il ne s'intègre pas à son récit, continu sa description objective tel celle qu'il est censé faire pour « lerapport » concernant l'Anderer. a) Un personnage perdu dans le passé-présentIl y a une alternance entre le passé et le présent :La mort de la Zeilenesseniss est racontée au passé , « Elle mourut sans avoir été frappée, sans qu'aucune parole ne lui fût adressée, ni même aucun regard, elle qui lesavait tant méprisés ces regards » .

Mais lorsque Brodeck raconte l'histoire, il imagine des détails à l'heure même ou il écrit son récit « aujourd'hui, j'imagine ses yeux.J'imagine les yeux de la Zeilenesseniss lorsqu'elle commença à comprendre qu'elle était la dernière.

» ou il par sur des réflexion d'ordre philosophique.

« On ferme lesyeux et puis il n'y a plus rien.

Et la mort n'est jamais difficile.

Elle ne réclame ni héros, ni esclaves.

Elle mange ce qu'on lui donne.

»Ces variations de temps montre que pour le narrateur, le passé et le présent sont toujours très lié, que la barrière qui les sépare reste encore floue pour lui. b) Un personnage qui n'a rien a ce reprocher et qui le dit sans le dire, de nombreuses question en suspendBrodeck utilise le nous lorsqu'il parle du camp, de tout ce qui s'y est passé...

Mais ce nous est transformé en « image, en comparaisons » désignant les hommes denouveau « libres » dont il se distingue par la même occasion.

On se demande donc pourquoi.

Serais-ce parce que il n'a cessé de rêver et qu'il est aujourd'hui loin de laréalité, ou parce qu'il ne peut se considéré libre loin de chez lui ?De nombreuses suppositions tel que « peut-être », « pourquoi », « avait dû », mais aussi « sans doute », « j'imagine » qui sont répétés de nombreuses fois, puis « onm'a dit », « je crois bien, même si je ne peux pas le jurer ».. »

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