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Le vieil homme et la mer (extrait)Ernest HemingwayQuand il entra dans le petit port, les lumières de la Terrasse étaient éteintes et ilcomprit que tout le monde était couché.

Publié le 22/05/2020

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« Le vieil homme et la mer (extrait) Ernest Hemingway Quand il entra dans le petit port, les lumières de la Terrasse étaient éteintes et il comprit que tout le monde était couché.

La brise, qui avait grossi sans arrêt, soufflait avec violence.

Toutefois, dans le port, l'eau était calme, et le vieux parvint jusqu'à un petit tas de galets qui se trouvait au pied des rochers.

Comme il n'y avait personne pour l'aider, il rama aussi loin qu'il put, puis il sortit de la barque et l'attacha à une pierre. Il démonta le mât, amena la voile et la plia.

Ensuite, il mit le mât sur son épaule et commença à monter la côte.

C'est alors qu'il éprouva l'immensité de sa fatigue.

Il s'arrêta un instant, se retourna et aperçut dans la lumière d'un réverbère la grande queue de l'espadon qui se dressait, bien plus haute que la poupe de la barque.

Il distingua la ligne blanche et nue que dessinait l'arête, ainsi que la masse sombre de la tête, l'épée et ce vide, tout ce vide. Il se remit à gravir la pente.

En arrivant au sommet, il tomba et resta prostré, le mât en travers des épaules.

Il essaya de se relever : c'était au-dessus de ses forces.

Assis, soutenant le mât, il regardait la route.

Un chat passa de l'autre côté, vaquant à ses affaires. Finalement le vieux posa son fardeau à terre et se remit debout.

Il ramassa le mât le chargea sur son épaule et poursuivit son chemin.

Il lui fallut s'asseoir encore cinq fois. Dans la cabane, il appuya le mât contre le mur.

A tâtons il trouva une bouteille d'eau et but.

Puis il tomba sur son lit.

Il tira la couverture sur ses épaules, l'arrangea sur ses pieds et sur son dos.

A plat ventre sur les vieux journaux, les bras en croix, les paumes tournées vers le ciel, il s'endormit. Le lendemain matin, le gamin entrouvrit la porte et passa la tête.

Le vieux dormait toujours.

Le temps était trop mauvais pour que les bateaux pussent sortir ; aussi le gamin avait-il dormi tard.

Comme les matins précédents, il était venu.

D'abord, il s'assura que le vieux respirait.

Ensuite il vit les mains et pleura.

Sans bruit il sortit et courut chercher du café.

Il pleurait en dévalant la côte. La barque était entourée de pêcheurs qui examinaient ce qu'elle portait à son flanc. L'un d'eux avait retroussé son pantalon pour entrer dans l'eau et mesurait la longueur du squelette avec une ficelle.

Le gamin ne descendit pas jusque-là.

Il était déjà venu et avait chargé un pêcheur de veiller sur la barque. “ Comment qu'il va ? cria d'en bas l'un des hommes. — Il dort ”, répondit le gamin.

Il lui était indifférent qu'on le vît pleurer.

“ Faut pas le déranger, surtout.. »

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