le totalitarisme Tle
Publié le 24/11/2023
Extrait du document
«
Contrôle d’histoire: le totalitarisme
Le document étudié, rédigé par Luigi Sturzo en 1938, nous plonge au cœur
d'une période tumultueuse de l'histoire européenne.
Entre les années 1917 et 1933,
l'Europe a été le témoin de l'émergence de trois régimes totalitaires majeurs : la
Russie bolchéviste, l'Italie fasciste, et l'Allemagne nazie.
Ces régimes ont laissé une
empreinte indélébile sur le XXe siècle, façonnant profondément les sociétés qu'ils
gouvernaient.
Le document de Sturzo offre un éclairage précieux sur les
caractéristiques de ces régimes et les conséquences dévastatrices qu'ils ont eu sur
leurs populations.
Au travers de trois points clés, nous allons analyser en détail la nature de ces régimes
totalitaires.
Tout d'abord, nous examinerons le pouvoir autoritaire et le parti unique,
mettant en lumière la centralisation du pouvoir, la suppression des libertés politiques
et civiles, et le rôle du parti unique.
Ensuite, nous explorerons la violence extrême qui
caractérisait ces régimes, incluant les tribunaux d'exception, les camps de
concentration, les déportations et les exécutions arbitraires.
Enfin, nous étudierons
l'embrigadement et le contrôle de la société, en nous penchant sur la militarisation de
la jeunesse, la vie collective conçue comme une vie militaire, la promotion
d'ambitions de domination, la répression des idées opposées, le contrôle de
l'éducation, et la transformation des idéologies totalitaires en une forme de religion
d'État.
Le document décrit comment les régimes totalitaires, qu'ils soient communistes
en Russie, fascistes en Italie ou nazis en Allemagne, ont tous opté pour un modèle de
gouvernement centralisé et autoritaire.
Le document de Luigi Sturzo met en avant la
centralisation du pouvoir dans les régimes totalitaires européens de cette période.
Il
s'agit d'une centralisation administrative et politique, ce qui signifie que l'autorité et le
contrôle étaient fortement concentrés au sommet de l'État.
Cette centralisation
permettait au leader de chaque régime totalitaire, tel que Staline en Russie, Mussolini
en Italie et Hitler en Allemagne, d'exercer un pouvoir absolu et personnel sur
l'ensemble de l'État.
Pour maintenir ce pouvoir centralisé, il était nécessaire de supprimer toute forme de
liberté.
Cela incluait la liberté politique, c'est-à-dire le droit de s'engager
politiquement ou d'appartenir à un parti autre que le parti unique, qu'il soit
communiste, fasciste ou national-socialiste.
La liberté civile, qui garantit les droits
individuels des citoyens, était également sacrifiée.
Par exemple, en Allemagne, des
lois discriminatoires ont été promulguées, telles que l'interdiction du mariage avec un
Juif, établissant ainsi une base juridique pour la discrimination raciale.
Le document insiste sur le rôle crucial du parti unique dans ces régimes totalitaires.
Ce parti unique était le seul autorisé, les autres partis politiques étaient
systématiquement supprimés.
Par exemple, en Russie, le Parti communiste était le
seul parti autorisé, tandis qu'en Italie, le Parti fasciste était le parti unique et en
Allemagne, le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (Nazi) était la seule
organisation politique autorisée.
Cette consolidation du pouvoir sous un seul parti
assurait un contrôle total sur le gouvernement et la société.
Pour éliminer toute forme d'opposition, ces régimes totalitaires ont exilé leurs
opposants politiques.
Cela signifiait que ceux qui osaient s'opposer à ces régimes
étaient contraints de quitter leur pays ou risquaient des sanctions sévères, y compris
des mesures répressives telles que l'emprisonnement ou la mort.
L'un des aspects les plus sombres de cette centralisation du pouvoir était la création
d'une catégorie de citoyens dépourvue de droits.
En Allemagne, par exemple, les lois
de Nuremberg ont privé les Juifs de leurs droits civiques et ont même établi une
discrimination raciale qui les rendait vulnérables à la persécution.
En Russie, les
classes aristocratiques et bourgeoises ont été supprimées, privées de leurs droits et
souvent persécutées.
En résumé, le premier point du document met en lumière la centralisation du pouvoir,
la suppression de la liberté politique et civile, le rôle du parti unique, l'exil des
opposants et la création d'une catégorie de citoyens sans droits dans les régimes
totalitaires européens de l'époque.
Ces éléments sont essentiels pour comprendre la
nature autoritaire de ces régimes et leur impact sur la vie des citoyens.
Après avoir
exploré la centralisation du pouvoir et la suppression des libertés politiques et civiles,
plongeons maintenant dans le deuxième aspect de ces régimes totalitaires, qui se
caractérise par l'usage généralisé de la violence extrême.
Dans les régimes totalitaires européens évoqués dans le document, la violence
était omniprésente.
Pour réprimer l'opposition, ces régimes ont établi des tribunaux
d'exception.
Ces tribunaux avaient pour fonction de juger les personnes accusées de
s'opposer au régime ou de menacer sa stabilité.
Ils opéraient en marge des lois et
garanties juridiques habituelles, ce qui signifiait que les accusés avaient peu de
chances d'obtenir un procès équitable.
Le document mentionne la création de camps de concentration, qui étaient utilisés
pour emprisonner et punir des individus considérés comme une menace pour le
régime.
Ces camps étaient notoirement connus pour leurs conditions inhumaines, la
torture, et les traitements brutaux infligés aux détenus.
Les régimes totalitaires
déployaient ces camps pour instiller la peur et la soumission.
En plus des camps de concentration, des zones d'internement étaient établies pour
enfermer et surveiller des groupes de personnes considérés comme indésirables.
Cela
incluait souvent des minorités ethniques, des opposants politiques, ou d'autres
personnes perçues comme menaçant la stabilité du régime.
Ces zones étaient des
lieux de confinement coercitif où les individus étaient privés de leur liberté.
Les prisons étaient utilisées pour détenir ceux qui étaient considérés comme une
menace pour le régime.
Cependant, en raison de la répression généralisée, les prisons
étaient souvent surpeuplées.
Les conditions de détention étaient souvent déplorables,
et les détenus subissaient fréquemment des mauvais traitements.
Outre l'emprisonnement, les régimes totalitaires utilisaient fréquemment l'exil et la
déportation comme moyens de répression.
Des centaines de milliers d'opposants ont
été exilés, forcés de quitter leur pays....
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