le théatre
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
Recherches sur le théatre
I - Fiche biographique et bibliographique de Giraudoux et Anouille
1)Giraudoux
Jean Giraudoux est né à Bellac (Limousin) en 1882.
Il est reçu à l’École normale supérieure en
1903.
Passionné par la culture germanique, il fait un séjour en Allemagne en 1905.
Il se rend aussi
aux États-Unis en 1907.
À partir de 1910, Giraudoux devient diplomate et, en 1921, il devient chef
du service des œuvres françaises à l’étranger.
En 1924, il est nommé chef des services de presse du
Quai d’Orsay.
En 1928, il rencontre Louis Jouvet qui crée toutes ses pièces : Siegrfied (1928),
Amphitryon 38 (1929), Judith (1931), Intermezzo (1933), La Guerre de Troie n'aura pas lieu (1935),
Electre (1937) et Ondine en 1939.
Pendant l'entre deux guerres Giraudoux est le plus grand
dramaturge de la scène française.
Inspecteur diplomatique, Giraudoux parcourt le monde entier.
En
1939, il est nommé commissaire à l’Information.
Après la défaite, ildémissionne et part dans sa
famille près de Vichy.
Il revient à Paris en 1943.
Giraudoux est mort en janvier 1944 à Paris.
2)Anouille
Il est né à Bordeaux en 1910.
Il arrive à Paris en 1921 et poursuit ses études au collège Chaptal.
Après des études de droit, il débute dans la publicité où il rencontrera Prévert.
Très tôt passionné par
le théâtre, Jean Anouilh assiste émerveillé, au printemps 1928, à la représentation de Siegfried de
Jean Giraudoux .
Cette pièce servira de révélateur : "c'est le soir de Siegfried que j'ai compris..."
En 1929 il devient le secrétaire de Louis Jouvet .
Les relations entre les deux hommes sont tendues.
Sa première pièce, l’Hermine (1932), connait un succé mitigé, et il faut attendre 1937 pour qu'il
connaisse son premier grand succès avec le Voyageur sans bagages .
L'année suivante le succès de
sa pièce la Sauvage confirme sa notoriété et met fin à ses difficultés matérielles.
Au travers de textes
apparemment ingénus, Anouilh développe "une vision profondément pessimiste de l’existence".
Puis éclate la seconde guerre mondiale.
Pendant l'occupation, Jean Anouilh continue d'écrire.
Il ne
prend position ni pour la collaboration, ni pour la résistance.
Ce non-engagement lui sera reproché.
Il se lance dans l'adaptation de tragédies grecques et obtient un nouveau succès avec Eurydice
(1942).
En 1944 est créé Antigone (1944).
Cette pièce connaît un immense succès public mais
engendre une polémique.
Certains reprochent à Anouilh de défendre l'ordre établi en faisant la part
belle à Créon .
Ses défenseurs mettent au contraire en avant les qualités de l'Héroïne.
À la Libération, Anouilh continue d'écrire en alternant pièces "noires", "roses", "brillantes",
"grinçantes", "costumées", "secrètes" et "farceuses", suivant leur degré de pessimisme, de férocité et
d’hypocrisie.
Il obtient de nombreux succès.
Citons notamment L'Invitation au château (1947), L'Alouette (1952),
Pauvre Bitos ou le dîner de têtes (1956), Beckett ou l'honneur de Dieu (1959).
En 1961, il connaît un échec avec La Grotte .
Il se tourne alors vers la mise en scène.
Anouilh est un
des premiers à saluer le talent de Samuel Beckett, lors de la création d'En attendant Godot.
Il
soutiendra également Ionesco, Dubillard, Vitrac...
Il écrira encore plusieurs pièces dans les années soixante-dix, dont certaines lui vaudront le
qualificatif "d'auteur de théâtre de distraction" .
Anouilh assume alors parfaitement ce rôle.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Le théatre, outil d analyse ou critique sociale
- LE THÉATRE GAI
- Faut-il forcément une fin inatendue pour faire un roman ou une piéce de théatre réussie ?
- En quoi la scène d'exposition au théatre peut-elle être à la fois atrayante, agréable à lire à regarder mais aussi traditionnel ?
- Invention : transposer une pièce de théatre sous une forme romanesque.