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Le symbolisme et le lyrisme de Paul CLAUDEL

Publié le 09/12/2021

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Fils d'un haut fonctionnaire, mais très proche de ses origines terriennes, CLAUDEL a subi fortement l'empreinte de sa Champagne natale. Trapu et vigoureux, il avait l'air d'un paysan. Gide le compare à un « marteau pilon ». En 1886, la lecture de Rimbaud détermine en lui un choc profond. La même année, le jour de Noël, a lieu sa « conversion » au catholicisme ou plus exactement l'espèce d'illumination qui marque le début de son retour vers Dieu. En 1900, il croit avoir la vocation religieuse. De 1901 à 1905, il traverse une crise sentimentale, dont l'écho se retrouve dans Partage de midi. Il se marie en 1906 et, tout en restant soldat du Christ, il devient peu à peu un patriarche des lettres hautain et vénéré. Il était entré en 1890 dans la carrière diplomatique. Après avoir occupé différents postes aux États-Unis, en Chine, à Prague, en Allemagne, en Italie, au Brésil, au Danemark, il devient ambassadeur de France et c'est en cette qualité qu'il résida entre 1921 et 1935 à Tokio, Washington et Bruxelles. Le prestige que lui valait son éloignement, facilita ses succès littéraires. PRINCIPALES ŒUVRES Tête d'Or (1889), La Ville (1890), L'Échange (1893) : drames. Connaissance de l'Est (1900) : poèmes en prose.

« PAUL CLAUDEL (1868-1955) Fils d'un haut fonctionnaire, mais très proche de ses origines terriennes, CLAUDEL a subi fortement l'empreinte de saChampagne natale.

Trapu et vigoureux, il avait l'air d'un paysan.

Gide le compare à un « marteau pilon ».En 1886, la lecture de Rimbaud détermine en lui un choc profond.

La même année, le jour de Noël, a lieu sa « conversion »au catholicisme ou plus exactement l'espèce d'illumination qui marque le début de son retour vers Dieu.

En 1900, il croitavoir la vocation religieuse.

De 1901 à 1905, il traverse une crise sentimentale, dont l'écho se retrouve dans Partage demidi.

Il se marie en 1906 et, tout en restant soldat du Christ, il devient peu à peu un patriarche des lettres hautain etvénéré.Il était entré en 1890 dans la carrière diplomatique.

Après avoir occupé différents postes aux États-Unis, en Chine, àPrague, en Allemagne, en Italie, au Brésil, au Danemark, il devient ambassadeur de France et c'est en cette qualité qu'ilrésida entre 1921 et 1935 à Tokio, Washington et Bruxelles.

Le prestige que lui valait son éloignement, facilita ses succèslittéraires. PRINCIPALES ŒUVRES Tête d'Or (1889), La Ville (1890), L'Échange (1893) : drames. Connaissance de l'Est (1900) : poèmes en prose. Partage de midi : drame publié en 1906, créé en 1948. Sur le bateau qui les conduit vers la Chine, Ysé et Mesa se sont épris l'un de l'autre.

Mais Ysé est mariée.

Leurs amourscoupables se terminent par une mort tragique, volontairement acceptée, qui les transfigure et les rachète. L'Otage (1910). Ce drame est bâti sur un fait imaginaire : l'enlèvement en 1812 du pape Pie VII, prisonnier de Napoléon.

Une jeunechâtelaine, Sygne de Coûfontaine, donne asile au pape.

Le préfet Turelure l'apprend.

Pour sauver le pape, Sygne doitconsentir à épouser Turelure, qu'elle déteste.

Après la mort dramatique de Sygne, qui ne lui a jamais pardonné,Turelure, rallié à la Restauration, devient comte de Coûfontaine.

L'Otage est le premier élément d'une trilogie complétée par Le Pain dur (1918) et Le Père humilié (1920).

Ces deux pièces mettent en scène les descendants de Turelure et de Sygne.

L'ensemble montre comment, au milieu des bouleversements moraux et sociaux qui marquentle passage d'une génération à l'autre, certains êtres réalisent leur vocation divine. Cinq grandes odes suivies d'un processionnal pour saluer le siècle nouveau (1910). L'Annonce faite à Marie (1912).

La première version de cette pièce (1892) était intitulée La Jeune Fille Violaine. Violaine a, par pitié, donné un baiser à Pierre de Craon atteint de la lèpre.

Devenue lépreuse à son tour, elle estabandonnée par Jacques, son fiancé.

Sa soeur, la cruelle Mara, réussit à se faire épouser de Jacques.

Huit ans sepassent.

L'enfant de Mara vient à mourir.

Mara le porte à la lépreuse, qui le ressuscite.

Pierre de Craon guéritmiraculeusement.

Mara, toujours jalouse, provoque un accident au cours duquel Violaine trouve la mort.

Mara,pardonnée au nom de Violaine, est régénérée par ce pardon. Le Soulier de satin : drame publié en 1928 et, représenté à la Comédie-Française en 1943 sous une forme abrégée. Cette oeuvre immense et désordonnée, dont les péripéties se déroulent au XVIe siècle à travers l'empire espagnol, apour thème fondamental les amours défendues et sans cesse contrariées de Doria Prouhèze et de Don Rodrigue.Pour que la Vierge l'empêche de se perdre, Doria Prouhèze lui avait confié symboliquement l'un de ses souliers desatin. LE SYMBOLISME DE CLAUDEL Contemporain du mouvement symboliste, ayant lui-même le don de créer des images suggestives et puissantes, Claudelest resté un poète symboliste jusque dans ses oeuvres les plus récentes. Le symbolisme l'a habitué à contempler le monde comme un ensemble de signes à interpréter.

Mais alors que les poètesincroyants ne trouvent au delà des apparences aucune réalité solide et ne réussissent en définitive qu'à jouer avec desmétaphores, Claudel a le sentiment d'atteindre la réalité divine, l'ordre secret et profond de l'univers.

C'est pourquoi ildédaigne l'humble vraisemblance.

Même ses drames ne font aucune concession aux esprits positifs.

Ces oeuvres heurtées,étranges, mais grandioses, où le surnaturel ne cesse d'affleurer, continuent la tradition du théâtre symboliste, tel quel'avait conçu l'auteur d'Axa, Villiers de l'Isle-Adam. LE LYRISME DE CLAUDEL Le ton d'enthousiasme mystique habituel à cet écrivain l'oblige à recourir, jusque dans le dialogue, à la forme lyrique.Claudel fait habituellement usage du verset.

Il estime que le verset plus que la strophe correspond au mouvement de lapensée, laquelle ne suit pas une cadence régulière, mais déferle comme une houle. L'ode claudélienne, l'une des plus belles réussites de notre poésie en prose, se rattache à la tradition de l'ode grave, donttous les grands lyriques français depuis Ronsard ont cherché la formule.

Claudel possède ce qui manque à la plupartd'entre eux : la force des convictions, l'intensité du sentiment.. »

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