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Le symbole de la France libre

Publié le 29/08/2020

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« Le symbole de la France libre Après la défaite contre les troupes allemandes en juin 1940, Charles de Gaulle, en qualité de chef de la France libre, est d'abord seul.

Il n'est aucunement reconnu ni par ses compatriotes, ni par les Alliés. Pendant l'attaque du Benelux et de la France, le colonel de Gaulle commande un régiment de chars.

Le 25 mai 1940, il est promu général de brigade et commence sa carrière politique aux heures les plus noires de l'histoire de France.

Le 6 juin, il est nommé sous-secrétaire d'État à la Guerre et à la Défense nationale. Paul Reynaud, président du Conseil, démissionne dix jours plus tard, laissant ainsi la voie libre à un gouvernement dirigé par le maréchal Pétain. Partant de Bordeaux, de Gaulle gagne l'Angleterre.

Le 18 juin 1940, de Londres, il lance un appel à la BBC qui n'est entendu que par très peu de Français.

Il les incite à poursuivre la lutte: «La France a perdu une bataille, mais elle n'a pas perdu la guerre! " Pourtant, le 22 juin, le maréchal Pétain signe l'armistice.

Le 28 juin, de Gaulle est reconnu par le gouvernement britannique comme le chef de tous les Français libres. Cet appel n'est suivi que par quelques centaines de soldats français, parmi les dizaines de milliers de réfugiés en Angleterre.

Quelques colonies de l'Afrique noire (Congo, Tchad, Oubangui) se rallient à la France libre, mais l'Afrique du Nord et les territoires d'Asie mineure font allégeance à Pétain dont ils reconnaissent la légitimité.

C'est aussi l'époque de Mers El-Kébir, où des Français meurent parce que leur chef refuse de se placer sous les ordres de l'Angleterre. Désormais, de Gaulle passe pour un traître au service d'un rival de toujours.

Le 2 août 1940, un tribunal militaire réuni à Clermont-Ferrand condamne à la peine de mort et à la dégradation militaire le colonel en retraite de Gaulle.

Ce jugement ne sera annulé que le 11 janvier 1945 par un arrêt de la cour d'appel de Riom. Depuis le manifeste de Brazzaville du 27 octobre 1940, de Gaulle entend parler au nom de la France, mais ni Churchill ni Roosevelt ne l'acceptent comme chef d'un gouvernement en exil.

La méfiance de De Gaulle envers les Anglo-Saxons provoque un ressentiment chez Roosevelt et Churchill qui ne supportent pas l'orgueil du général français.

Churchill sera toujours pour de Gaulle un rude partenaire, reprochant au général son intransigeance quant au maintien de la souveraineté française dans le nouvel ordre envisagé pour l'Europe.

C'est pourquoi la Grande-Bretagne et les États-Unis considèrent avec une certaine réserve les troupes de la France libre. Le 11 novembre 1942, après l'occupation par les Allemands de la zone libre, le pouvoir de De Gaulle se renforce.

Dès le mois de mai 1943, il est considéré comme le seul chef de la Résistance française et le 3 juin de la même année, il crée le Comité français de libération nationale (CFLN), reconnu par les États-Unis. Inlassable apôtre de l'unité nationale, de Gaulle a su assurer la continuité de la souveraineté française, tant dans les milieux diplomatiques que sur les champs de bataille.. »

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