LE STOICISME
Publié le 15/05/2020
Extrait du document
«
••
TOICIENS
L'histoire n'est pas toujours un mauvais filtre : il arrive qu'elle
garde l'essentiel
; nous n'avons retenu du stoïcisme, jusqu'à faire de ce mot
un nom commun, que la
morale, et ne nous sont parvenues intactes que les
œuvres
d'un esclave affranchi, Epictète, et d'un empereur, Marc-Aurèle.
Nous avons donc oublié que le stoïcisme tire son nom du
Portique (en grec,
Stoa), à Athènes, galerie ornée de peintures de Polygnote où enseignait
Zénon de Citium (332-262 av.
J.-C.), fondateur de l'école vers
300 avant
Jésus-Christ.
Lui succèdent Cléanthe
d' Assos (312-232) et Chrysippe (277-
204).
Né à Cittium, dans l'île de Chypre, Zénon est d'origine phénicienne ;
Cléanthe est né en Troade et Chrysippe en Cilicie ; ces étonnent
les Athéniens : Zénon parle une langue pleine de barbarismes, Cléanthe a été
porteur d'eau, Chrysippe aurait été coureur de fond.
Leur doctrine gagne tout
le monde hellénisé : Alexandrie, Babylone.
C'est Panétius de Rhodes (180-
110)
qui fait connaître le stoïcisme à Rome ; son élève, Posidonius d' Apamée
(135-51
), né en Syrie, est le maître de Cicéron qui vient suivre son enseigne
ment à Rhodes en 77.
Tandis que
l'Empire romain est au faîte de sa puissance, les
crimes, les révolutions de palais, la décadence du civisme et des mœurs se
précipitent.
Les règnes de Néron, de Domitien sont marqués par la persécu
tion des penseurs et des écrivains.
ÉPICTÈTE.
Remarquable prédestination pour un homme qui
entreprit de n'appartenir
qu'à soi, le nom même d'Épictète signifie «celui qui
a été
acheté>> (épiktêtos).
Né en Phrygie (Asie mineure), esclave d'un maître
cruel
et stupide -Épaphrodite, lui-même ancien affranchi de Néron -,
121.
»
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