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LE SOUDAN AU XXe SIÈCLE

Publié le 24/09/2020

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« LE SOUDAN AU XXe SIÈCLE Le xixe siècle a une influence fondamentale sur l’histoire du Soudan.

Ce dernier est colonisé à partir de 1821 par les Égyptiens désireux de remonter aux sources du Nil.

Le soulèvement du Mahdi contre la domination égyptienne en 1883 et son écrasement en 1899 vont configurer le champ politique tout au long du xxe siècle.

À cette date, le Soudan est placé sous condominium anglo-égyptien. L’affrontement des deux grands partis politiques au Nord-Soudan s’enracine dans cette période.

L’un, qualifié d’unioniste, se construit autour d’une confrérie religieuse, la Khatmiyya ou Mirghaniyya (nom de la famille qui la dirige), et entretient des relations privilégiées avec l’Égypte.

L’autre, le parti Oumma, se structure au milieu du xxe siècle avec le discret soutien britannique autour des descendants du Mahdi et de ses fidèles dans l’opposition au nationalisme égyptien et à ses partisans locaux.

Cette polarisation religieuse et politique s’accompagne d’un versant social et économique.

Les appuis du premier parti se trouvent pour l’essentiel dans l’Extrême-Nord, l’Est et dans les milieux urbains et commerçants.

Le second, plus rural, possède une base économique dans les grandes exploitations agricoles de la vallée du Nil, spécialement dans la région du Nil Blanc.

Le Sud-Soudan, après avoir souffert du commerce des esclaves au xixe siècle, est tenu dans une position marginale et isolé des grandes mutations culturelles et économiques jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Affrontements entre unionistes et Oumma. En effet, le condominium anglo-égyptien relève dès 1924 de la seule autorité britannique inquiète de voir le nationalisme égyptien susciter des émules et des révoltes anticoloniales.

À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, au Soudan comme ailleurs, le débat sur l’indépendance, qui prend alors forme, se concluant avec le départ des Britanniques le 1er janvier 1956, est un affrontement entre unionistes, partisans d’un rattachement à l’Égypte, et parti Oumma nationaliste, préférant les Britanniques aux Égyptiens.

Le poids des quelques cadres sudistes - vaguement consultés en 1947 - sur la vie politique à Khartoum n’est aucunement significatif. La compétition de ces deux grands partis traditionnels, incapables de s’entendre sur des politiques communes, et un contexte international marqué par le modèle nassérien et les tensions Est/Ouest fournissent les conditions de l’intervention dans la vie politique de l’armée sous la direction du général Aboud entre 1958 et 1964 et du général Gaafar Nimeyri (1930-) entre 1969 et 1985.

De l’indépendance au coup d’État islamiste de juin 1989, la classe politique nord-soudanaise doit assumer deux problèmes récurrents. Le premier de ces problèmes porte sur la Constitution islamique au Soudan, ostracisant ainsi plus d’un tiers de la population qui n’est pas musulmane.

La compétition entre les deux grands partis religieux traditionnels est aiguillonnée par le développement du Parti communiste soudanais dans les années 1960 (le plus important du monde arabe, qui sera décimé par la répression en 1971) et par l’émergence de courants fondamentalistes derrière Hassan al-Tourabi, avec d’abord le Front de la Charte islamique à partir de 1965, puis le Front national islamique (FNI) fondé en 1985. Le conflit du Sud-Soudan.. »

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