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Le Soleil Baudelaire

Publié le 19/05/2021

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« LL n°2 : Le Soleil, Baudelaire Introduction Charles Baudelaire révolutionne la poésie.

Dans Les Fleurs du Mal publié en 1857, il dépeint la tension intérieure entre le spleen, source de détresse, et l’idéal, mouvement vers une perfection imaginaire.

Baudelaire est également le poète de la modernité et de la ville.

Les Tableaux parisiens , deuxième section du recueil, assimilent ainsi la ville moderne aux vices et à la misère, mais également à la rêverie, et à la possibilité d’une beauté nouvelle.

« Le soleil » est le deuxième poème de cette section.

A travers le soleil, Baudelaire évoque les pouvoirs salvateurs de la poésie.

Problématique Comment le soleil est-il d’abord représenté comme l’inspirateur du poète, avant de représenter les divins pouvoirs guérisseurs de la poésie ? Annonce du plan Dans une première partie, correspondant au premier huitain, Baudelaire raconte comme ses vers naissent de ses promenades au soleil.

Puis, dans une deuxième partie, correspondant au deuxième huitain, le poème fait l’éloge du soleil, guérisseur de tous les maux.

Enfin, dans la troisième partie, correspondant au quatrain final, le poète est comparé au soleil, divin guérisseur. Plan I.

Baudelaire raconte comme ses vers naissent de ses promenades au soleil II.

Un éloge du soleil, guérisseur de tous les maux III.

Le poète est comparé au soleil I.

Baudelaire raconte comme ses vers naissent de ses promenades au soleil ❖ Ouverture sur deux alexandrins dépeignant Paris : « Le long du vieux faubourg, où pendent aux masures / Les persiennes, abri des secrètes luxures ». ➢ Rime « masures / luxures » souligne l’alliance de la misère et du vice dans la ville moderne. ➢ Verbe « pendre » suggère la langueur et l’ennui dans une ville étouffante.

❖ Dans cette atmosphère dépeuplée que s’exerce la puissance du soleil : « Quand le soleil cruel frappe à traits redoublés /Sur la ville et les champs, sur les toits et les blés » (v.3-4).

➢ Le soleil est personnifié par l’adjectif « cruel » qui fait de lui une puissance divine qui châtie les humains pour leurs vices comme le suggère la violence du verbe « frappe ». ➢ L’anaphore en « sur » + le rythme binaire v4, composé de deux hémistiches, soulignent que cette punition est universelle car elle s’applique identiquement aux villes et aux campagnes : « sur la ville et sur les champs, sur les toits et sur les blés ».. »

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