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Le sensible est-il communicable ?

Publié le 10/12/2021

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Ainsi, quelle que soit la part d'apparence et d'emprunt au sensible qui se manifeste dans l'oeuvre: « ces formes ou ces sons sensibles, l'art les crée non pour eux-mêmes et tels qu'ils existent dans la réalité immédiate, mais pour la satisfaction d'intérêts spirituels supérieurs ». Si l'on voit alors clairement pourquoi: « l'art occupe le milieu entre le sensible pur et la pensée pure », reste à lever deux objections.  Celle qui fait de l'activité artistique une simple imitation de la nature, ou celle qui ne voit dans l'art qu'un simple jeu d'apparence et d'illusion. Hegel n'a pas de phrases trop dures pour ceux qui font de l'art une simple imitation de la nature. « Il y a des portraits dont on a dit spirituellement qu'ils sont ressemblants jusqu'à la nausée. » Si l'oeuvre n'était qu'une simple copie de la nature, elle n'aurait aucune valeur.  En effet, créer se réduirait à une simple routine, à une habileté, puisque le contenu de l'oeuvre et sa matière seraient fournis par le modèle.  L'homme n'y produirait rien de lui-même.  En ce cas, l'homme pourrait « être fier d'avoir inventé le marteau, le clou, car ce sont des inventions originales et non imitées». De même, voir dans l'oeuvre un simple jeu, un simple travail d'illusionniste est méconnaître l'activité artistique.

La question revêt plusieurs interprétations : si on entend pas le sensible, l’expérience fournie par nos sens (toucher, ouïe…) on se demande alors si, enfermés que nous sommes dans la subjectivité de notre perception, nous sommes à même de traduire les messages que nous recevons ; si on entend par le sensible, ce qui nous touche dans notre affectivité, il convient alors de s’interroger sur la capacité que nous avons de transmettre à autrui l’intensité de ce que nous éprouvons.

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