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LE SÉNÉGAL AU XXe SIÈCLE

Publié le 23/09/2020

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« Article encyclopédique LE SÉNÉGAL AU XXe SIÈCLE Le territoire de l’actuel Sénégal s’inscrit dans un vaste espace issu des échanges économiques, culturels et politiques de l’ère précoloniale. D’importants mouvements migratoires ont façonné pendant des siècles une population qui ne compte pas moins de dix-neuf groupes ethniques parmi lesquels prédominent les Wolof. Citoyens et sujets. En 1659, les Français fondèrent Fort Saint-Louis dans l’île de Ndar, à l’embouchure du fleuve Sénégal.

Dans le courant du xixe siècle les Français entreprennent la conquête de l’intérieur et développent la culture de l’arachide en s’assurant la fidélité des marabouts musulmans wolof qu’ils avaient autrefois combattus.

Dakar, fondée en 1857, devient la capitale de la fédération de l’Afrique occidentale française (AOF) créée en 1895.

C’est l’apogée de l’influence sénégalaise à travers toute l’Afrique française.

Alors que l’ensemble de la population de la colonie est soumise au code de l’indigénat, la minorité citadine originaire des « quatre communes » (Saint-Louis, Gorée, Dakar et Rufisque) possède la citoyenneté française et les privilèges y afférant. L’année 1914 voit ainsi pour la première fois un Noir, Blaise Diagne, élu député à l’Assemblée nationale.

Ce statut exceptionnel dans l’histoire de la colonisation française a profondément marqué les consciences sénégalaises et la distinction faite entre citoyens et sujets a alimenté bien des rivalités politiques au xxe siècle. Le 20 juin 1960, l’indépendance du Sénégal est acquise.

Née en janvier 1959, la Fédération du Mali qui regroupe le Sénégal et le Soudan français (actuel Mali) est dissoute en août, minée par des querelles internes et des problèmes de leadership. Léopold Sédar Senghor, chantre de la négritude, du socialisme africain et de la francophonie, préside aux destinées du Sénégal jusqu’à sa démission en décembre 1980.

Après l’éviction en 1962 de Mamadou Dia (1910-) à la suite d’une tentative de coup d’État, L.

S.

Senghor et le Parti socialiste dirigent le pays depuis Dakar en maintenant les pratiques clientélistes - les réseaux de l’arachide et les confréries musulmanes, notamment les Mourides - inaugurées par l’administration coloniale.

Le régime de L.

S.

Senghor se libéralise progressivement dans les années 1970, sous la pression sociale.

Néanmoins, ce n’est qu’avec l’accession de son dauphin Abdou Diouf (1935-) à la magistrature suprême en 1981 que le multipartisme intégral est autorisé. Abdou Diouf, héritier de Senghor. La présidence d’Abdou Diouf est marquée par le règne des technocrates.

Le mécontentement s’étend.

En 1989, un conflit éclate à la frontière mauritanienne dans la région du fleuve Sénégal, entre éleveurs mauritaniens et agriculteurs sénégalais, qui engendre des massacres de Sénégalais en Mauritanie et des émeutes anti-Maures au Sénégal.

Il s’ensuit un exode massif des Sénégalais installés en Mauritanie et des Mauritaniens installés au Sénégal.

À partir de 1982, le Mouvement des forces démocratiques de Casamance réclame l’indépendance de la région sud (la Casamance), séparée du territoire sénégalais par l’enclave. »

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