Le Second Empire et la modernisation

« Le Second Empire porte un projet de modernisation pour la France entre 1852 et 1870.

On peut se demander dans quelles mesures les projets économiques ont remodelé profondément le pays.

Le document n°1 est un extrait d’un discours officiel de Napoléon III alors Empereur des français en 1858, discours adressé aux représentants élus du Corps législatif et du Sénat.

En 1858 nous sommes au mitan de son règne qui s’achève en 1870.

Cela permet d’apprécier les dynamiques économiques soutenues par le gouvernement.

En effet Napoléon III est très impliqué sur ses questions, c’et un saint-simonien qui privilégie les entrepreneurs, les producteurs de richesses contre les rentiers et tous les inutiles.

Favoriser l’industrie c’est accroitre les richesses et le bien-être des Français.

Un premier paragraphe est consacré à la modernisation agricole.

Dans un monde encore dominé par les petites exploitations, des inventions voient le jour : autorisation de la distillation des grains et du commerce de l’alcool permettant d’augmenter les revenus des paysans, le recours au Crédit foncier, aux banques (comme celle des frères Pereire) fondée en 1852 et permettant en payant un crédit d’acquérir des terres cultivables.

L’aide au défrichement permet de gagner des terres cultivables (il faut savoir que dans le même temps mais dans des espaces délaissés, le Second Empire favorise la création de forêts comme les Landes dans le Sud-Ouest ou en Sologne dans le centre de la France). Il souligne également que c’est dans les « travaux publics » que les résultats sont plus importants.

Pour la seule année 1857, 1330 km de chemin de fer ont été livré et 2300 km concédés à des entreprises privées.

La construction des gares des voies ferrées, des ouvrages d’art résultent d’une collaboration étroite entre l’Etat et 6 entreprises concessionnaires organisées en société anonymes par action afin de relever le défi de l’investissement nécessaire à ces grands projets.

Des routes nouvelles sont créées, ce sont ces fameux chemins vicinaux reliant les différents villages de France et permettant d’augmenter les foires et les marchés.

Les « bassins à flot » dans les grands ports » de commerce permet d’accueillir les bateaux, les steamers malgré les variations des marais.

Le Havre, Toulon, Marseille Toulon, on pourrait rajouter Saint-Nazaire.

Napoléon veut un grand plan de développement de.... »