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Le sacre pontifical de Pépin le BrefConsécration de la dynastie carolingienne.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le sacre pontifical de Pépin le Bref Consécration de la dynastie carolingienne 754 Depuis la fin du VII< siècle, les maires du palais d'Austrasie, issus de Pépin l'Ancien, s'étaient peu à peu emparés du pouvoir aux dépens des souverains mé­ rovingiens, les rois fainéants.

Cette mainmise avait été favorisée par l'essor économique et culturel de l'Austrasie, qui contrastait avec la décadence du reste du royaume.

Après sa victoire sur les Arabes à Poitiers en 732, Charles Martel, héritier de la lignée, jouit d'un prestige exceptionnel qui lui permettrait de soumettre l'aristocratie et de s'impo­ ser à l'Eglise.

Pourtant, il ne prit pas la couronne.

C'est son fils, Pépin le Bref, qui fonde la nouvelle dynastie.

En novembre 751, Pépin le Bref fit enfermer dans un monastère le dernier Mérovingien, puis il se fit reconnaître à Soissons comme roi des Francs.

Mais à la traditionnelle élection par les grands du royaume, il fit ajouter une autre céré­ monie présidée par saint Boniface, l'apôtre de la Germanie: une onction d'huile sainte qui faisait désormais du roi un personnage sacré.

Ce sacre, connu des rois wisigoths et peut-être anglo-saxons, n'avait jamais été prati­ qué par les Mérovingiens (Clovis avait s!;!ulement reçu le baptême); certaine­ ment inspiré des exemples bibliques, il faisait du roi, qui était déjà l'élu des Francs, l'élu de Dieu, détenteur d'un vé­ ritable sacerdoce.

Avant de devenir roi, Pépin le Bref avait obtenu l'accord du pape.

Etienne Il, menacé par les Lombards en Italie, cherchait en effet un allié; après avoir approuvé l'usurpation de Pépin, il vint en France au cours de l'hiver 753-754.

Pépin le Bref l'accueillit avec la plus grande déférence et s'engagea à interve­ nir en Italie à la fois pour écarter le dan­ ger lombard et pour faire reconnaître propriété du Saint-Siège les territoires dont celui-ci prétendait disposer en vertu d'une fausse donation attribuée à l'empereur Constantin.

Moyennant quoi, au printemps ou au cours de l'été 754, dans l'abbatiale de Saint-Denis, le pape procéda de nouveau au sacre du prince franc, et aussi à celui de ses deux fils, Charles - le futur Charlemagne - et Carloman; désormais, Pépin n'était plus seul l'élu de ·Dieu, mais c'est la famille carolingienne qui apparaissait comme choisie par Dieu pour guider le peuple franc.

Le souverain en tira un prestige accru et une autorité encore plus grande sur l'Eglise franque.

De plus était ainsi inau­ gurée une alliance étroite entre la monarchie carolingienne et la papauté, dont la conclusion logique fut, moins d'un demi-siècle plus tard, le couronne­ ment impérial de l'an 800. 2 / 2. »

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