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LE ROYAUME-UNI AU XXe SIÈCLE

Publié le 21/09/2020

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« Article encyclopédique LE ROYAUME-UNI AU XXe SIÈCLE En 1900, le Royaume-Uni présente trois caractéristiques.

C’est une monarchie parlementaire dont les institutions, qui ont évolué de façon progressive, sont à la fois solides et libérales, tout en demeurant aristocratiques. (Traditionnellement, deux partis alternent au pouvoir : les conservateurs dits « Tories » et les libéraux dits « Whigs ».) C’est par ailleurs, depuis que la révolution industrielle y est née à la fin du xviiie siècle, un pays fortement industrialisé et urbanisé, doté d’une très nombreuse classe ouvrière, encore largement exclue de la vie politique.

C’est enfin le c œur de l’Empire britannique, qui s’est affirmé au xixe siècle comme la première puissance mondiale, capable de vivre dans un « splendide isolement », grâce à son hégémonie navale.

Deux grands mouvements vont marquer l’histoire du Royaume-Uni au xxe siècle : le déclin de la puissance britannique et l’entrée de la classe ouvrière dans le jeu politique. Du « splendide isolement » à la Première Guerre mondiale. Au début du siècle, l’émergence de deux grandes puissances industrielles, les États-Unis et l’Allemagne, modifie les équilibres mondiaux et pousse le Royaume-Uni à rompre son isolement, en passant des accords avec le Japon (1902), la France (Entente cordiale, 1904), puis la Russie (Triple Entente, 1907).

En 1906, est fondé le Parti travailliste (Labour Party), d’emblée lié aux syndicats regroupés dans le Trades Union Congress (TUC).

Cela incite le gouvernement libéral à adopter des réformes sociales et fiscales.

La Chambre des lords, qui s’y est opposée, voit ses pouvoirs réduits en 1911. L’Allemagne ayant violé la neutralité de la Belgique, le Royaume-Uni entre en guerre le 4 août 1914 aux côtés de la France.

Une « union sacrée » soude aussitôt la quasi-totalité des forces politiques, sous la direction du libéral David Lloyd George à partir de la fin de 1916.

Le Royaume-Uni, ne disposant que d’une armée de métier, doit d’abord faire appel aux engagements volontaires, auxquels se joignent des contingents venus des dominions (Canada, Australie, Nouvelle-Zélande…), des Indes, etc.

La conscription est introduite en 1916.

La même année, les autorités britanniques font face à une insurrection nationaliste à Dublin.

Quoique très minoritaire, elle amorce un processus qui conduira à la création de l’État libre d’Irlande (Irish Free State) en 1922.

À la conférence de la Paix (1919), D.

Lloyd George se montre intransigeant vis-à-vis de l’Allemagne. L’entre-deux-guerres : crise industrielle et alternance politique. En contrepartie de la conscription, le suffrage universel a été adopté en 1917. Dès 1918, il assure une percée du Parti travailliste, qui devance bientôt le Parti libéral, affaibli par ses divisions internes.

Mais les travaillistes ne parviennent pas à constituer une majorité.

Les gouvernements travaillistes de James Ramsay MacDonald (1866-1937), en 1924 puis en 1929-1931, sont minoritaires (et peu compétents).

Lorsque, en 1931, la crise frappe brutalement le Royaume-Uni, les travaillistes sont pris de court.

J.

R.

MacDonald change de camp et forme un gouvernement d’union nationale (1931-1935), principalement conservateur.

Tandis que le chômage affecte cruellement les vieilles régions industrielles (nord de l’Angleterre, centre de l’Écosse, sud du pays de Galles),. »

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