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Le roman peut-il être le reflet de la société ?

Publié le 15/05/2020

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« PB : On dit souvent que le roman est le reflet de la société. « Le roman est l'histoire du présent, tandis que l'histoire est le roman du passé » disait Georges Duhamel.Le roman est considéré comme le genre littéraire de la détente.

L’évasion du lecteur à travers l’histoire du roman luiprocure une certaine passion ou frustration.

Une affirmation de Stendhal, un roman c’est un miroir que l’on promènele long d’un chemin, exprime le reflet d’une société sur son époque.Nous pouvons alors nous demander si le roman est bel et bien source d’évasion et de détente tel qu’affirmé plushaut, ou bien s’il a juste pour but de provoquer une réflexion chez le lecteur en traduisant la société.Dans une première partie nous verrons que le roman peut être un reflet de la société, puis dans une seconde qu’ilest aussi source de distraction et d’escapade. I) Le roman est le reflet de la société. Depuis longtemps le roman retranscrit la réalité de l’époque.Honoré de Balzac, dans ses romans, dessinait la société de son temps.

C’est ainsi que dans l’ensemble de sesouvrages, il décida de décrire son ensemble.

Il retranscrivait sur le papier la vie de la noblesse et de la bourgeoisie,notamment dans « Le colonel Chabert ».

Nous avons ici affaire à des personnages appartenant à des classes aisées(Clercs et notaires).

Balzac avait étudié toutes les classes sociales de son époque et avait analysé les mœurs de lasociété dans laquelle il vivait.

Sa description dans ses ouvrages montre un certain réalisme.

Ce réalisme qu’il écritdevient alors une vérité puisqu’il est le reflet de sa société.Dans un autre roman, « L’Assommoir » de Emile Zola, ce sont les mœurs de la classe ouvrière qui sont retranscrits.Cet ouvrage montre effectivement les ravages de l’alcoolisme chez les classes populaires.

C’est assurément un faitd’époque, preuve du reflet de la société du XIXe siècle.D’autre part, Flaubert nous imposait son point de vue de la société dans son célèbre roman « Madame Bovary ».Gustave Flaubert dessinait parfaitement la bourgeoisie rurale dans cet ouvrage et plus précisément à travers lechapitre quatre de la partie I.

Le but de l’auteur dans ce passage est de dénoncer la médiocrité des bourgeoisreprésentés.

Mis à part cet extrait et d’un point de vue plus généralisé, le sous-titre de « Madame Bovary » est« Mœurs de province ».

Le lecteur a affaire à des personnages et une histoire tout à fait ordinaires.

Effectivement,le personnage principal Emma Bovary vit un ennui auquel elle tente d’échapper par des lectures romantiques.Flaubert, avec ce roman, a quitté ses illusions romantiques pour rejoindre, avec « Madame Bovary », le courant duréalisme.Du côté du roman policier, Fred Vargas nous emmène, à travers « Pars vite et reviens tard » et « L’homme àl’envers », dans un monde assez fantastique qui devient réaliste au dénouement de leur histoire.

On retrouve dansles lignes de ses romans son regard acerbe, tendre ou amusé sur les travers de notre société. II/ Les limites de cette vision, le roman peut devenir une source d’escapade et de détente. Le roman est depuis longtemps considéré comme une source de distraction et d’apaisement.Il distrait le lecteur car il le projette dans un autre monde qui est constitué de rêves, d’amour et d’aventures.Kafka nous immerge, dans « La métamorphose », à l’intérieur d’un monde ordinaire.

Mais l’histoire, quant à elle, estbelle est bien fantastique et c’est cela qui fait le charme de ce roman.

Kafka cherche en effet à nous distraire ennous entrainant dans un récit tout à fait original.Le roman fantastique est facilement reconnaissable par le lecteur, il y rencontre une absence de repèresl’immergeant à travers une nouvelle vision du monde.

Cette vision peut s’avérer tant magnifique que terrifiante.

Leroman fantastique est assez souvent rédigé à la première personne, il permet alors au lecteur de s’identifier plusfacilement au narrateur qui vit une grande aventure. En 1828, Jules Verne publia « Voyage au centre de la terre », troisième ouvrage de ses « voyages extraordinaires »,tous ses types de roman convergent vers un seul et même genre qui est le roman fantastique.

Utilisant les dernièresdécouvertes scientifiques, il les introduit dans ses extraordinaires écrits.

Il cherche à la fois à distraire le lecteur enl'entraînant dans des récits de voyages extraordinaires (il s’évade donc) et à l'instruire par la présence permanentede la science dans ses romans. Conclusion. Le roman permet de se projeter ailleurs que dans le monde que nous vivons tous les jours ou, au contraire, permetde mieux comprendre la société qui nous entoure.

La célèbre citation de Stendhal se vérifie « le roman est un miroirque l'on promène le long d’un chemin ».Cependant, les chemins de notre société ne sont jamais parfaitement droits…. »

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