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« Le roman cherche l'Art et la Vérité ainsi que la Souffrance humaine », remarquent les frères Goncourt dans leur préface de Germinie Lacerteux (1865). Cette vision sociale du roman naturaliste vous paraît-elle correspondre au roman de l'Assommoir de Zola ?

Publié le 09/12/2021

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : « Le roman cherche l'Art et la Vérité ainsi que la Souffrance humaine », remarquent les frères Goncourt dans leur préface de Germinie Lacerteux (1865). Cette vision sociale du roman naturaliste vous paraît-elle correspondre au roman de l'Assommoir de Zola ?. Ce document contient 0 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
« Le roman cherche l'Art et la Vérité ainsi que la Souffrance humaine », remarquent les frères Goncourt dans leur préface de Germinie Lacerteux (1865). Cette vision sociale du roman naturaliste vous paraît-elle correspondre au roman de l'Assommoir de Zola ?

« PLAN I.

Le roman lu cherche effectivement la Vérité1.

Il montre la société telle qu'elle est.2.

Il met en évidence le rôle de l'argent.3.

Il met en valeur les souffrances humaines. II.

Ce roman peint la vérité avec art1.

La mise en scène est artistique.2.

Les descriptions proposées sont littéraires (plus que scientifiques).3.

L'amplification est au service d'une vision sociale. III.

Il invite à nuancer la conception des Goncourt.1.

Ce roman est organisé comme une « histoire naturelle et sociale » qui impose des choix.2.

Il constitue cependant une adaptation moderne de Phèdre.3.

Il s'insère dans un courant littéraire très particulier. DEVOIR RÉDIGÉ Introduction Le XIXe siècle a assuré le triomphe du roman en tant que « miroir » de l'époque, ainsi qu'aimait à le rappelerStendhal.

Lorsque les frères Goncourt écrivent, dans la préface de Germinie Lacerteux, que ce genre littérairecherche « l'Art et la Vérité, la souffrance humaine », ils invitent leurs lecteurs à réfléchir sur la nature d'une oeuvreconçue comme une vision sociale du monde les entoure.

Mais est-il possible de produire, en même temps, unecréation artistique, par nature artificielle, qui soit conforme à la Vérité ? Un roman peut-il être la transcription duréel tel qu'il se présente ? La littérature peut-elle, à la fois, se faire l'écho des souffrances humaines et présenterune création esthétique originale ? Nous nous demanderons si La Curée d'Émile Zola cherche bien à montrer lavérité, tout en nous proposant cette peinture avec le plus d'art possible, avant de finir en nous interrogeant sur lavision de la société qu'elle nous offre. I.

1.

La Curée nous propose bien la peinture réaliste de la société telle qu'elle est : les travaux d'Haussmann sontdétaillés avec précision dans le deuxième chapitre, l'égoïsme et la cruauté du mari adultère nous sont révélés dès lespremières pages, les différentes manières d'accéder à une promotion sociale y sont expliquées, les manoeuvres desaffairistes, uniquement préoccupés de faire fortune, se dévoilent dans leur âpre réalité durant tout le roman.2.

Le rôle essentiel de l'argent dans la société du second Empire y est minutieusement présenté : il y apparaîtcomme le maître, il est même l'objet de tous les rêves ; Saccard, un soir, croit même voir pleuvoir des pièces devingt francs sur Paris.

C'est la valeur suprême qui obsède tous les personnages du roman, de même il est l'uniquepréoccupation des affairistes dans la réalité.3.

L'argent est ainsi la cause de tous les maux décrits dans le roman : Renée est abandonnée par Maxime lorsqu'iltrouve une fiancée riche, dont le père peut lui assurer une position enviable d'auditeur au Conseil d'État, la jeunefemme est dupée par son mari qui tente de l'escroquer, la société impériale se défait lentement dans lesmalversations et les tentatives permanentes d'enrichissement.

Zola ne nous montre pas les pauvres ici, le milieuchoisi ne s'y prête guère, mais on découvre que l'argent, l'or sont les seules valeurs.

Pourtant, le roman nous contel'évolution de cette société marquée par la dégradation progressive ; l'Empire se désagrège lentement, commel'amour de Maxime et de Renée, les moyens de Saccard, les relations qui unissent le père et le fils... TransitionLa Curée nous présente donc bien une vision réaliste de la société de l'époque.

Le lecteur y trouve aisément laVérité humaine, financière et sociale du Paris bouleversé sous le second Empire.

Quelle est alors la part de l'Art ? II.

1.

Ce roman est une oeuvre littéraire, dont la mise en scène artistique est nette.

Tout le texte est placé sousl'égide de la première page qui donne le « ton » de l'ouvrage.

Lors de la promenade de Renée, en effet, ladescription du Bois nous indique les grandes lignes thématiques et stylistiques de la suite.

Le ciel d'octobre, lalumière de la fin d'après-midi mettent en valeur les jaunes du paysage et des vêtements, les dorures des voitures,les ors et les cuivres qui entourent les mondains observés.

La Curée sera l'histoire des tentatives répétées despersonnages pour pénétrer dans ce monde doré, pour parvenir à un Eldorado accessible grâce aux grands travauxen cours et à la spéculation.

Le motif revient régulièrement durant tout le roman, l'or pleut sur Paris, manqueparfois, mais occupe les pensées et la vie des personnages.2.

L'écrivain nous propose une description organisée de cet univers particulier.

La volonté naturaliste de suivre uneméthode scientifique conduit Zola à organiser son roman en fonction de certains impératifs littéraires.

Il reprend les. »

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