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Le réveil de la royauté sous Louis VIVers un renouveau.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le réveil de la royauté sous Louis VI Vers un renouveau Louis VI est souvent considéré comme le premier des grands Capétiens.

Il doit cette réputation flatteuse surtout à l'abbé de Saint-Denis Suger, son condis­ ciple, son conseiller et son historiogra­ phe.

Roi en 1108, Louis VI, surnommé le Gros, gouverne en fait depuis 1100, depuis la maladie de son père Philippe I••.

Dans le royaume, sa gestion est plu­ tôt médiocre; il intervient jusqu'en Auvergne mais sans profit réel.

En Flandre, il châtie les meurtriers du comte Charles le Bon, mais ne peut empêcher Thierry d'Alsace de s'empa­ rer de l'héritage.

De même, c'est en vain qu'il soutient, en Normandie, Robert Courteheuse contre le roi d'Angleterre Henri I••.

A la veille de sa mort seule­ ment, Louis VI peut croire qu'il a dou­ blé la puissance de sa dynastie en mariant son fils à l'héritière de l'Aquitai­ ne, Aliénor.

Il réussit mieux dans le domaine royal, dont la cohésion est menacée par l'indis­ cipline des seigneurs locaux; il traite ceux-ci en brigands plutôt qu'en vas­ saux rebelles; il soumet les sires de Montmorency et de Montlhéry, mais il a plus de mal avec Hugues du Puiset et Thomas de Marle.

Suger mentionne les trois guerres qu'il a fallu mener pour vaincre le premier; le second ira finale· ment combattre en Terre sainte.

Louis neutralise la famille de Garlande qui fait mine de recréer une mairie du palais en s'appropriant de grandes charges.

Louis VI se veut aussi protecteur de l'Eglise.

Il accueille les papes contraints 1100-1137 à l'exil et soutient le mouvement réfor­ mateur.

Il accepte volontiers leur aide lorsqu'elle contribue à affaiblir ses vas­ saux, tout en veillant à ce qu'ils ne menacent pas ses propres intérêts.

Il conserve notamment un droit de regard sur les élections épiscopales et continue de se réserver les revenus des évêchés vacants.

A l'égard du mouvement com­ munal, alors à son apogée, son attitude est identique: il favorise des communes en Flandre ou en Picardie, intervenant même aux côtés de ceUe d'Amiens, mais, dans le domaine royal, il refuse tous pri­ vilèges aux villes, comme Paris, Orléans ou Bourges, et ne fait que des conces­ sions d'ordre juridique, financier ou éco­ nomique aux agglomérations moins importantes.

Si Louis VI n'a pas été un grand roi, sa politique, menée au jour le jour, a cependant été fructueuse; il n'a pas eu plus d'autorité que ses prédécesseurs sur l'ensemble du royaume, mais à sa mort, en 1137, il a jeté les bases d'un essor futur: une cour docile, un domaine paci­ fié et la précieuse alliance de l'Eglise. 2 / 2. »

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