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Le réalisme du Rouge et le Noir de Stendhal

Publié le 07/03/2022

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« Etude du roman de Stendhal Le Rouge et le Noir Séance n°3 : le réalisme dans l’œuvre Définitions du réalisme Nous devons déjà avant toute chose nous référer à quelques définitions du réalisme.

Celle que Champfleury propose en 1857 est intéressante, car il voit en Stendhal l’un des précurseurs de ce mouvement : « Le réalisme conclut à la reproduction exacte, complète et sincère du milieu social, de l’époque où l’on vit.

».

La même année, un autre critique Duranty dans la revue Le Réalisme , déclare que Stendhal « est presque un des parrains du réalisme » car « il jette des pensées qui attestent en lui l’amour du vrai et de la nature ».

Et, l ’épigraphe , que l’auteur choisit de placer en tête du roman, ne dément pas ces définitions.

Cette phrase nominale, que Stendhal attribue faussement au révolutionnaire Danton : « La vérité, l’âpre vérité.

» souligne bien le caractère terrible que prend souvent la vérité et que le romancier se propose d’offrir ici aux lecteurs.

Enfin, il faut citer l’une des plus célèbres déclarations de Stendhal : « [Un] roman est un miroir qui se promène sur une grande route.

Tantôt il reflète à vos yeux l’azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route.

» Quels sont les éléments réalistes du roman ? Le sujet : les faits-divers à l’origine du roman Stendhal se sert de deux affaires judiciaires qu’il a lues dans La Gazette des Tribunaux : l’affaire Berthet qui éclate en 1827 et l’affaire Lafargue datant de 1829.

L’un est séminariste et l’autre ébéniste.

Antoine Berthet avait tenté de tuer Mme Michoud, qu’il voulait séduire.

Il sera guillotiné le 23 février 1829.

L’autre jeune homme avait tué sa maîtresse et curieusement ne sera condamné qu’à cinq de prison. Le romancier se sert de ces deux procès pour élaborer la fin tragique de son œuvre : Julien tire sur Mme de Rênal en pleine église.

Arrêté, il est conduit en prison et sera exécuté.

On ne peut pas dire que ce n’est pas très réaliste ! Cela montre bien l’impossibilité d’accéder à un autre milieu quand on est issu d’un milieu modeste sous la Restauration malgré ses compétences. Le sous-titre du roman : Chronique de 1830 Une chronique est un recueil de faits relatés dans un ordre chronologique.

La date de 1830 insiste bien sur l’époque et l’année.

Ce sous-titre suggère donc que nous avons affaire ici à un roman historique, basé sur des événements vrais et précis.

D’ailleurs, nous avons dans le texte des allusions au régime politique ou à des spectacles mais Stendhal ne fait qu’effleurer le sujet.

En ce qui concerne la politique : -Mme de Rênal pense à « aller se jeter aux genoux du roi Charles X » pour sauver Julien. -Le Nerval du roman est sans doute le ministre des Affaires étrangères Polignac.

C’est sous son ministère que la conquête de l’Algérie est décidée.

Tout s’achève par la prise d’Alger en juillet 1830. Mathilde évoque au passage cet épisode guerrier : « Il y avait plus de courage à se retirer seul à onze heures de l’hôtel de Soissons, habité par Catherine de Médicis qu’aujourd’hui à courir à Alger.

» (Livre II, chapitre 14) En ce qui concerne la culture : -le ballet de Manon Lescaut crée le 3 mai 1830.

(Livre II chapitre 28) 1. »

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