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Le protectionnisme peut-il être un jeu à somme positive ?

Publié le 08/01/2022

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« Le protectionnisme peut-il être un jeu à somme positive ? Accroche Le 15 mars 2012, après quelques semaines de tensions, le Mexique et le Brésil ont convenu de fixer des quotas temporaires aux ventes mexicaines de véhicules légers.

Le Brésil préservait ainsi son industrie automobile dans un contexte d’appréciation du real et d’augmentation des importations automobiles de 40% en un an.

Le Mexique évitait quant à lui le risque d’une fermeture systématique de l’accès à l’un des marchés les plus prometteurs du monde. Cet exemple montre qu’une mesure protectionniste (ici une restriction volontaire aux exportations) peut relever d’une relation de type ‘gagnant-gagnant’ entre deux pays.

Pourtant, le protectionnisme est plus souvent associé, dans la théorie économique comme dans la doctrine des institutions internationales, à une fermeture sur soi, à une logique mercantiliste et à des rapports conflictuels néfastes pour tous les protagonistes.

Les termes du sujet, son analyse - De quelles formes de protectionnisme parle-t-on : - d’un protectionnisme généralisé à l'ensemble du pays, associé à une idéologie mercantiliste ? - d’un protectionnisme temporaire et ciblé, permettant une insertion plus efficace dans le commerce international ? - Qu’entend-on par jeu à somme positive ? - petite remarque préalable : dans beaucoup (trop) de copies, « jeu à somme positive » s’est transformé en « jeu à somme positif ».

C’est non seulement incorrect du point de vue de la langue mais, surtout, cela traduit un manque cruel de rigueur dans la façon de lire et d’appréhender un sujet.

Manifestement, les personnes concernées sont passées du sujet à un truc du genre « Est-ce que le protectionnisme peut être positif ? ».

Déplorable, lamentable, affligeant, désolant. - dans le domaine de l’économie internationale, le jeu se joue à plusieurs, donc implique au moins deux pays, => il ne s’agit donc pas, essentiellement, de savoir si un (seul) pays peut bénéficier d’une politique protectionniste. - un jeu à somme positive peut s’entendre de plusieurs façons : 1) la somme des gains des uns est supérieure à la somme des pertes des autres 2) tous les participants au jeu sont gagnants - C’est la deuxième façon qui doit être privilégiée (sans nécessairement exclure totalement la première) car le sujet est construit à partir d’une question connue, bien qu’historiquement associée à l’opposition entre le point de vue mercantiliste (le commerce international est un jeu à somme nulle) et le point de vue classique (le commerce international est un jeu à somme positive dans lequel tous les pays sont gagnants).

Cette question habituelle (le ‘sujet de cours’) est donc : « Le libre-échange est-il un jeu à somme positive ? ». - l’intérêt du sujet (mais aussi son caractère potentiellement déroutant) est justement de poser la question de la possibilité d’un commerce international qui ne ferait que des gagnants, dans un cadre protectionniste et non pas libre-échangiste. - une remarque : comment peut-on mobiliser ses connaissances sur le libre-échange comme jeu à somme positive (les arguments de la théorie des avantages comparatifs, ceux des nouvelles théories du commerce internationale, ceux relatifs aux transferts. »

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