le prologue de Juste la fin du monde de Lagarce

« Le prologue Jean Luc Lagarce, écrivain, dramaturge et metteur en scène français du XXème siècle, il apprend en 1988 qu’il est atteint du sida et se sait condamner, il meurt jeune a l’âge de 38 ans, et laisse derrière lui des dizaines d’œuvre qui connaitrons un succès posthume, comme juste la fin du monde son œuvre la plus connue, rédigé à Berlin en 1990.

Juste la fin du monde est une pièce théâtrale écrite en deux parties racontant l’histoire de Louis, un jeune homme malade et bientôt mourant, il retourne voir sa famille après de longues années d’absence pour leur annoncer sa mort prochaine.

Le texte soumis à notre étude est un prologue, ce prologue ici est un monologue de Louis ou il évoque les raisons de son retour au près des siens, il nous donne l’impression d’être au cœur d’une tragédie intime dont on ignore a peu près tout. -lecture du texteProblématique - en quoi ce prologue annonce-t-il la tragédie à venir. Les mouvements Nous avons distingué 3 mouvements 1- 1-13- la mort prochaine et inéluctable de louis. 2- 14-30- sa décision de revenir voir sa famille pour leur annoncer sa mort prochaine. 3- 31-40- son combat pour prendre en main son destin. Nous procédons à l’analyse linéaire Mouvement 1 Ce prologue est d’abord l’annonce d’un événement bouleversant. - le groupe adverbial temporel –plus tard- suppose que les spectateurs prennent le récit de Louis en cours, il s’agit d’un début in medias res. -le complément circonstancielle de temps- l’année d’après- annonce un future. -ainsi que le présent d’énonciation –j’ai près de 34 ans- brouille les repères temporelles, il passe du futur au présent. -le prologue retrouve ici sa fonction d’exposition. -louis d’adresse aux lecteurs et au public en exploitant la double énonciation. -à travers la prolepse –j’allais mourir à mon tour- il annonce sa mort a la première personne du singulier sans euphémisme.. »