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Le projet Manhattan

Publié le 29/08/2020

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« Le projet Manhattan Par peur de la menace atomique allemande, les Américains entament leurs propres recherches en 1942.

Les responsables du projet Manhattan savent pourtant dès le début que les Allemands ne construisent pas encore la bombe atomique. Depuis le début de la guerre, les Alliés s'interrogent pour savoir si l'Allemagne nazie est à même de construire une arme reposant sur le principe de la fission de l'uranium ou du plutonium.

C'est en effet en Allemagne qu'Otto Hahn découvre la fission nucléaire en 1938, et ce sont des émigrés tels que les physiciens Albert Einstein et Leo Szilard qui proposent au gouvernement américain et au président Franklin D.

Roosevelt de construire la bombe. Robert Oppenheimer est nommé directeur du laboratoire de recherche américain. Ses réticences et ses doutes sont vaincus par l'ingénieur militaire Leslie Groves, qui est chargé de la coordination du projet.

Oppenheimer s'est, en effet, engagé quelques années auparavant dans une organisation de gauche et passe aux États-Unis pour être membre du parti communiste.

Né à New York en 1904, il fait ses études à Harvard, séjourne en Europe et revient aux États-Unis à la fin des années 20.

En 1941, il se met en contact avec un groupe de chercheurs, d'hommes politiques, de militaires et d'industriels qui ont déjà engagé des recherches poussées pour la préparation de la bombe.

Dans le plus grand secret, les savants poursuivent leurs expériences.

En 1942, une équipe formée de militaires et d'ingénieurs, installés à Manhattan, parmi lesquels le physicien Enrico Fermi, prend en charge la réalisation du projet qui, à partir de cette date, répond au nom de code de "Manhattan".

Certains des chercheurs impliqués sont sans illusion sur l'avenir de cette nouvelle arme comme Szilard qui écrit en septembre 1942: "Ce que l'existence de cette bombe signifie, nous le savons tous.

Elle apportera le malheur sur le monde, même si nous la détenons les premiers et gagnons la guerre, nous perdrons la paix qui suivra". Le physicien danois Niels Bohr se rallie au projet quelques mois après le premier essai de Los Alamos, en pressant le président Roosevelt et le premier ministre Winston Churchill d'instaurer "un contrôle international". Oppenheimer dirige la construction des bombes - l'une à base de plutonium, l'autre d'uranium 235. Il s'oppose au projet de son collaborateur Edward Teller qui doit conduire à la bombe à hydrogène.

L'essai de la bombe au plutonium a lieu le 16 juillet 1945, à 100 km au sud de Los Alamos, sous le nom de code "Trinité".

En raison des dangers des retombées radioactives, les observateurs assistent à l'explosion à 10km de distance. Le 6 août, une bombe à l'uranium baptisée "Fat Boy" détruit Hiroshima, et le 9 août, une bombe au plutonium tombe sur Nagasaki.

Après la fin de la guerre, Oppenheimer s'engage avec véhémence pour un contrôle de l'arme atomique à l'échelon mondial.

Ses critiques contre la course aux armements, en particulier dans le domaine atomique, lui valent d'être interrogé par les autorités américaines en décembre 1953 au titre de ses opinions supposées communistes.. »

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