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Le préambule de la DDFC

Publié le 27/09/2022

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L.

n° 1 : Le préambule de la DDFC 1.

Présentation générale Parcours Ecrire et combattre pour l’égalité Objet d’étude La littérature d’idée du XVIe au XVIe siècle Auteur Olympe de Gouges Titre de l’œuvre étudiée Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne Siècle XVIIIe (18e) siècle, 1791 Genre Littérature d’idée/argumentation Mouvement littéraire Les lumières (elle s’inspire) 2.

Présentation du passage et de son intérêt principal Situation du passage (incipit, milieu, excipit…) Le Préambule introduit la DDFC en elle-même; il se situe après l’adresse à la reine, celle aux hommes, et avant les articles proprement dit. Résumé de l’extrait en une phrase Olympe de Gouges, Femme de lettre et femme politique, née en 1748 à Montauban.

pionnière du féminisme, elle s’inspire des Lumières car toute sa vie, elle milite pour l’émancipation de la femme ; mais aussi pour l’abolition de l’esclavage.

Très investie dans la révolution française, elle a de nombreuses fois prit la plume pour diffuser ses idées révolutionnaires.

En 1791, alors que le roi s’apprête à ratifier la constitution, olympe de Gouges réécrit la DDHC, avec une revendication claire : réintroduire les femmes comme les égales des hommes dans l’ordre social que la nouvelle constitution établit. Fait penser à la DDHC Particularité éventuelle du texte 3.

Lecture de l’extrait Points de vigilance (diérèses, mots difficiles…) - Inaliénable: qui ne peut être retiré -Bonne moeurs: ensembles des règles imposées par la morale -Auspices: protection 4.

Piste / projet de lecture (= problématique) 🡪Par quels moyens rhétoriques et argumentatifs Olympe de Gouges défend t-elle la légitimité de sa déclaration? 5.

Annonce du plan de l’extrait avec titres et bornes Mouvement 1 Un texte juridique solennel (L1 à 6) Mouvement 2 Exposé des causes et des buts de la déclaration (L6 à 15) Mouvement 3 Une péroraison qui fait l'éloge des femmes (L16 à 18) 6.

développement Informations essentielles à étudier -Le lexique juridique→Ton solennelle -L’image des femmes -La construction de la 2ème phrase 🡺 Etude ligne à ligne Citation procédé Interprétation 1er mouvement: Un texte juridique solennel .Le paratexte:( titre, destinataire, section) →sert ici à qualifier la nature juridique du texte par le pastiche du titre féminisé de la DDHC. →il précise aussi son destinataire: “l’assemblée nationale”, ainsi que sa visée: texte qui doit être “décrété” lors des “dernières séances”. →Il s’applique ensuite à présenter par un “préambule” les grandes lignes directrices des articles. Le paratexte ancre donc la “Déclaration” dans un contexte d’actualité politique immédiate; l’emploi du lexique juridique/législatif qui se trouve également dans tous le préambule signale son ton et sa visée officiels. .L’exorde, une requête immédiate: →Le préambule débute par une requête “demandent” = présent d’actualité qui ancre à nouveau la démarche dans une actualité immédiate. →Les femmes, par l’intermédiaire de De Gouges qui se fait leur porte-parole, réclament le droit de légiférer (en se constituant en “assemblée nationale”). →L’énumération de termes féminins “les mères, les filles, les soeurs” renvoient à des liens familiaux a plusieurs buts: →Elle sert d’une part à mettre l’accent sur leur statut de dépendance vis à vis des hommes: (elles sont “les mères, les soeurs, les filles” d’un homme); →D’autre part, elle sert à révéler leur poids numérique (elles sont bien aussi des “représentantes de la nation”); enfin, à souligner avec ironie la restriction de leur pouvoir à la sphère domestique et familiale. Le paratexte et l’exorde permettent d’ancrer le texte dans son contexte d’énonciation, sa visée, sa destination et de poser la déclaration comme une requête qui ne souffre pas de contestation. 2ème mouvement: Exposé des causes et des buts de la DDFC .Une période rhétorique →Après avoir exposé la requête, il s’agit de la justifier, ce que fait De Gouges dans une phrase très longue que l’on peut rapprocher de la période rhétorique. →Cette phrase s’articule en 3 temps: 1.) La protase, (1re partie d’une période) fait de l’inégalité des sexes la cause du dysfonctionnement actuel.

l’autrice expose de manière polémique les causes (“considérant que”) de ces dysfonctionnements sociaux: les droits des femmes sont bafoués, ce qui conduit aux “malheurs public” .

Le lexique moral péjoratif établit par l’énumération (“l’ignorance, l’oubli ou le mépris (L10)), établit une corrélation entre le mépris des femmes et la “corruption” (L13) morale de la société et de la pratique politique. 2.) L’acmé/ le sommet ( L13-16) de la protase présente la requête: conséquence logique de ce mépris néfaste à tous, les femmes aspirent donc à réclamer “les droits naturels, inaliénables et sacrés de la femme”.

Les trois adjectifs insistent sur.... »

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