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le plan Young

Publié le 18/05/2020

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« \HDLN0000100036 \BOLD0003700172 Le montant des réparations est fixé Le 7 juin 1929, le plan Young fut adopté, qui établissait définitivement le calendrier du paiement des réparations dues par l'Allemagne. La présidence de la commission d'experts, chargée d'instaurer la nouvelle règlementation du paiement de la dette allemande, était assurée par l'Américain Owen D.

Young.

Celui-ci avait soumis un rapport qui prévoyait un échelonnement sur 59 annuités, pendant lesquelles l'Allemagne impériale verserait aux puissances victorieuses un montant moyen de deux milliards de marks-or. Adressé aux gouvernements des pays concernés, à savoir la Grande-Bretagne, la Belgique, la France, l'Italie et le Japon, ainsi qu'à l'Allemagne impériale et à la commission de réparations, ce rapport ne fixait que le montant global des réparations que l'Allemagne aurait à verser.

La quote-part de chacun des pays créanciers devait être fixée lors de la conférence de La Haye, ainsi que le plan d'évacuation de la Ruhr par les troupes alliées. Les négociations, menées en avril à Paris, avaient été difficiles.

Un mur presque infranchissable avait paru séparer les représentants de l'Allemagne, Hjalmar Schacht et Albert Vögler, et les interlocuteurs des autres pays.

Selon le premier memorandum de Young, l'Allemagne impériale aurait dû verser un montant global de 137,3 milliards de marks-or en 59 annuités.

Les Allemands proposèrent de ramener ce montant à 61,05 milliards de marks-or sur 37 annuités. Le 29 mai, non sans hésitations, la délégation allemande accepta un compromis.

Vögler, hostile à cet accord, avait été écarté de la commission par ses collègues allemands, et Ludwig Kastl vint le remplacer. Compte tenu de cette charge exceptionnelle pour l'économie allemande, il fut décidé que le versement des acomptes exigibles en monnaie étrangère pourrait être différé.

En cas de circonstances particulièrement difficiles, un délai pourrait être accordé pour le versement d'une annuité. Adoptant le plan Young, les pays créanciers de l'Allemagne impériale, ainsi que les Etats-unis, renoncèrent à tout contrôle économique et financier -et à toutes les possibilités d'intervention que le plan Dawes leur avait accordées en 1924. Le nouveau plan prévoyait une participation de la commission des réparations dans la compagnie des Chemins de fer allemands, à hauteur de 50% (l'autre moitié appartenant à l'Allemagne).

Dans le conseil d'administration de la Reichsbank, la moitié des sièges devait être réservée à des étrangers.

Installé à Berlin, l'Américain Seymour Parker Gilbert, nommé "agent des réparations" fut chargé de contrôler le remboursement des dettes allemandes. 1. »

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