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Le phylloxéraUrt mal importé.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le phylloxéra Urt mal importé Depuis les origines, le Vitis vinifera a toujours été la seule variété de vigne cul­ tivée dans l'Ancien Monde.

Mais, dès le milieu du XVIII• siècle, les Européens commencent à importer des plants amé­ ricains et avec eux, hélas! diverses mala­ dies.

En 1834, l'oïdium est signalé en Gironde, mais il ne s'étend guère qu'à partir de 184 7; en dix ans, il réduit la production de 70 %.

On envisage même d'arracher toutes les vignes; mais on s 'aperçoit que le soufre combat efficace­ ment le mal.

Hélas! en remplaçant les plants atteints par des plants réfractaires d'origine américaine, on substitue à l'oïdium, entre 1858 et 1862, un autre fléau bien plus redoutable: le phylloxéra.

Contrairement à l'oïdium produit par un champignon, le phylloxéra, dû à un minuscule puceron, s'attaque non seule­ ment aux feuilles mais aussi aux racines.

En moins de vingt -cinq ans, il détruit une bonne moitié du vignoble français, réduisant la production des deux tiers.

De 1874 à 1900 environ, la surface viti­ cole passe de 2500000 ha à 1500000 ha, pour se stabiliser à peu près à ce chiffre.

Le phylloxéra est responsable, du moins partiellement, de la grande crise économique de 1873 à 1878; de plus, de 1878 à 1885, deux autres mala­ dies de la vigne apparaissent: le mildiou et le rot noir.

Le Phylloxera vastatrix (= dévastateur) est étudié par Planchon en 1868; le chercheur décrit ses phases sexuées et asexuées, mais ne détermine pas encore le moyen de le combattre.

L'année sui- 1858-1881 vante, au congrès de Beaune, Laliman annonce que plusieurs cépages améri­ cains, dans ses vignes, résistent au redoutable insecte.

En 1871, Laliman établit la liste des plants réfractaires ou sensibles au phylloxéra; de plus, il sug­ gère de greffer des variétés européennes sur des ceps américains.

En 1874, Mil­ lardet précise les signes de cette résis­ tance et cherche comment adapter des cépages importés au sol et au climat français; il étudie également les métho­ des de culture et de greffage appro­ priées.

Il pratique aussi l'hybridation; en 1877, il recommande l'emploi du Vitis riparia comme porte-greffe.

Par la suite, on va recourir à d'autres plants améri­ cains qu'on croisera entre eux ou avec le Vitis vinifera.

En outre, Millardet lutte contre le mil­ diou'que l'on va traiter au sulfate de cui­ vre, dont l'efficacité a été découverte par hasard.

D'autres mesures vont encore contri­ buer à l'éradication de ces maladies; citons la quarantaine des importations, décrétée en 1878, et la convention inter­ nationale de Berne sur le phylloxéra, en 1881. 2 / 2. »

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