le paysan de paris
Publié le 23/05/2020
Extrait du document
«
Le paysan de Paris
Le labyrinthe , symbole porteur de l'œuvre « Le paysan de Paris » écrit par Louis
Aragon en 1926, se révèle comme le lieu de l'insolite, de l'étrange, de
l'extraordinaire et de l'inattendu.
Il est porteur de réseaux d'images omniprésents
dans le roman et annonce les débuts du surréalisme qui devient alors le pilier de
l'œuvre,mettant en avant l'espace du sacré et le culte du lieu dans Le Passage de
l'Opéra extrait du paysan de Paris qui est l’œuvre majeur de l’époque surréaliste
d'Aragon .S'est en écrivant ce livre qu’Argon entre dans le mouvement
surréaliste.nous allons étudier l'extrait page 50 à 54 qui est le passage de L'Opéra,
Ce passage relate la description du coiffeur pour dames et la vision hyperbolique du
paysan de Paris.
Il se situe lors de sa promenade dans les deux galeries du passages
de l'Opéra, celle de l'Horloge et celle du Baromètre.
Cette promenade fait l'objet
d'une examination très minutieuse du des lieux et décors suivie d'une réflexion
personnelle qui succède aux pensées du narrateur à propos des femmes et des
dangers de l'amour.
C'est pourquoi nous pouvons nous demander en quoi la
construction de l'extrait révélé un chemin de pensée .
Nous répondrons à cette
question en voyant dans un premier temps un roman surréaliste, ensuite nous
étudierons la mise en valeur de la chevelure et pour finir nous verrons la description
d'un monde nouveau.
I – Un roman surréaliste
1) Style d'écriture
Le paysan de Paris a un style d'écriture bien à lui avec son narrateur déconcertant
qui parle de lui à la première personne du singulier, en alternant avec la troisième
personne du singulier.
« Je voudrais savoir quelles nostalgies, quelles cristallisations
poétiques, quels châteaux en Espagne, quelles constructions de langueur et d'espoir
s'échafaudent dans la tête de l'apprenti à l'instant qu'au début de sa carrière il se
destine à être coiffeur pour dames...
» (p.50).
Son changement de personne est lié à
une analepse en évoquant un de ses souvenirs.
Le narrateur à quelques
hallucinations : « Un instant je vis ses épaules : une toile d'araignée les déroba »
(p.53) ; « Puis ce fut le tour aux cheveux de disparaître sous un gros insecte
marron » (p.53).
On peut remarquer également que l'auteur utilise l'écriture automatique comme
« Du parfum des gants au cri de la chouette, des battements du coeur de l'assassin
à la flamme-fleur des cytises, de la morsure à la chanson, que de blondeurs, que de
paupières : blondeur des toits, blondeur des vents, blondeur des tables, ou des
palmes, il y a des jours entiers de blondeur, des grands magasins de Blond, des
galeries pour le désir, des arsenaux de poudre d'orangeade.
» (p.51).
L'écriture
automatique entraîne l'invention des mots comme « pitchepin » (p.51), « cytises »
(p.51), « sainfouins » (p.51).
On peut noter la présence de métaphore « Cette
chevelure déployée avait la pâleur électrique des orages.
» (p.52).
2) Sujet de la femme et de la sexualité
L'auteur a une relation particulière avec les femmes qu'il transmet au narrateur ce
que ressent le lecteur ce qui explique l’omniprésence de la femme dans le passage
notamment à travers la chevelure, le narrateur nous démontre la présence de la
femme à travers sa sexualité avec la métaphore « Une libellule butinait un peu plus
bas que la ceinture » (p.53).
Cette obsession de la femme est liée aux sentiments
fort qu’éprouve l' auteur a sa compagne Elsa triolet .
Le lecteur peut se demander si
la femme est l'initiatrice ou l'objet d'une quête : Le blond ressemble au.
»
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