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Le passage de la mortIntégrer la mort à la vie fait partie du quotidien tibétain, du moinspour nombre d'entre eux.

Publié le 23/05/2020

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« Le passage de la mort Intégrer la mort à la vie fait partie du quotidien tibétain, du moins pour nombre d’entre eux.

L’une n’existe pas sans l’autre, et la notion cardinale d’impermanence ou de devenir, autorise à y percevoir la pierre de touche d’une manière d’être.

“ Tôt ou tard, dit le dalaï-lama, la mort viendra.

Y penser et s’y préparer peut se révéler utile quand elle arrive.

Si vous croyez juste en cette vie, et n’acceptez pas qu’elle se poursuive, il n’est guère important d’être ou non conscient de la mort. S’il existe une autre vie, il peut être utile d’être prêt à la mort, car ainsi on est moins effrayé par son processus et l’on ne complique pas la situation par ses propres pensées.

” Pour le sage tibétain, méditer la mort revient à reconnaître un territoire aux repères incertains. Dans la tradition tibétaine, le maître de la mort est une divinité farouche, à l’aspect terrible.

Il est “ Celui qui délie des entraves ” porte le nom de Yamantaka, et n’est autre que l’autre visage de Manjushri, bodhisattva de la sagesse, dont les attributs sont le livre et le glaive qui tranchent les liens de l’ignorance.

Il est représenté avec une ou plusieurs têtes de taureau, avec ou sans parèdre féminine, avec une ou plusieurs paires de bras.

Cette ambivalence exprime la conception bouddhiste de métamorphose perpétuelle qui régit l’existence elle-même.

Le sentiment profondément conscient que la mort s’inscrit dans l’ordre naturel des choses n’exclut pas qu’elle soit marquée par des rites.

Au contraire, l’agonisant est accompagné afin de franchir sereinement les étapes de ce bout de chemin, et une fois que le principe de vie a quitté le corps, prières et cérémonies se poursuivent pour le mener à bon port sur les sentiers tortueux de l’entremonde du bardo.

Le lama officiant ou un astrologue est consulté afin de déterminer l’ordonnance des rites et le moment le plus favorable à leur accomplissement. Le monde au-delà de la vie est peuplé pour les Tibétains de créatures singulières, qui ne sont en fait que les projections de l’esprit humain, et dont la symbolique reflète simplement ses peurs et ses angoisses. Ainsi, les citipati, ou maîtres des bûchers, sont des acolytes de Yama, et leur représentation, généralement en paire ou couple, en squelettes dansants est relativement courante en compagnie des divinités farouches.

Aux yeux des fidèles, ils illustrent la nature éphémère de l’existence et sont emblématiques de la cessation des attachements ou des souffrances terrestres.. »

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