Databac

Le pape Pie XII

Publié le 18/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le pape Pie XII Ce document contient 557 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Religion.

« \HDLN0000100065 \BOLD0006600271 \LINK0036900374PE_0788T \LINK0102001026PE_0789T \LINK0185801863PE_0471T Le pape Pie XII: un réformateur à la tête de l'Église catholique La Seconde Guerre mondiale marque le pontificat de Pie XII. Élu en 1939, il est connu pour son autoritarisme, mais aussi pour son souci des réformes dans le domaine liturgique et l'organisation de l'Église. Le 2 mars 1939, le conclave élit Eugenio Pacelli, alors secrétaire d'État, comme successeur de Pie XI, à la quasi- unanimité des voix au troisième tour.

La décision du collège des cardinaux en faveur d'un diplomate avisé est prise alors qu'une nouvelle guerre est imminente.

Fils d'une famille romaine de juristes, il prend pour devise "Paix, oeuvre de justice". Durant la Première Guerre mondiale, la médiation en faveur de la paix est déjà une de ses tâches prioritaires, alors qu'il est nonce apostolique en Bavière puis à Berlin.

Si les tentatives de Benoît XV pour amener les grandes puissances à mettre fin à la guerre échouent, le Vatican montre que son ambition est d'agir en qualité d'instance suprême entre les États - une politique que Pie XII poursuit.

Lors de ses divers mandats, le cardinal Pacelli signe une série de concordats pour garantir la position de l'Église: avec la Bavière (1925), avec la Prusse (1929), avec l'Autriche (juin 1933) et même avec l'Allemagne nazie (juin 1933).

Pie XII lutte pour la paix et tente jusqu'au bout d'écarter les menaces d'une seconde guerre mondiale en recourant à la diplomatie.

Il appelle de ses voeux une conférence internationale pour régler les problèmes de façon pacifique.

Lors d'une allocution de Noël, il expose les conditions indispensables de la paix: désarmement général, reconnaissance des droits des minorités et droit à l'auto-détermination des peuples.

Mais ses efforts ne sont pas couronnés de succès. Après la déclaration de la guerre, il crée un Office d'information pour les prisonniers et les réfugiés.

Lorsque Hitler occupe Rome en septembre 1943, Pie XII fait du Vatican un lieu d'asile pour les réfugiés.

Cependant son silence face au génocide perpétré à l'encontre des juifs lui sera vivement reproché.

Informé sur le sort de la communauté juive, il s'obstine - et avec lui une grande partie de l'Église catholique - à ne pas s'immiscer politiquement et moralement, sinon à la fin du conflit.

Pie XII justifie la prudence de ses discours par la peur des représailles à l'encontre de l'Église.

À la fin de la guerre, il s'efforce de définir la position de l'Église dans la politique internationale comme troisième force entre les deux blocs.

Pie XII, pensant que le communisme est incompatible avec la foi catholique, menace d'excommunication, par un décret de 1949, ceux qui adhèrent au parti communiste.

Il prend ses distances à l'égard de la politique coloniale des puissances occidentales, et nomme des évêques et des cardinaux dans le monde entier et parmi eux des Noirs. 1. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles