Databac

LE NÉPAL AU XXe SIÈCLE

Publié le 20/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : LE NÉPAL AU XXe SIÈCLE. Ce document contient 812 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.


État d'Asie, situé sur le versant méridional de l'Himalaya, borné au N. par la Chine (Tibet), à l'E., au S. et à l'O. par l'Inde ; capitale Katmandou. Peuplé à l'origine par un groupe mongol mêlé au cours des siècles d'éléments indiens, le Népal fut envahi en 1768 par les Gourkhas, venus de l'Inde, qui, sous la conduite de Prithur Narayana Chah, y établirent une autorité essentiellement militaire. Les menaces des Gourkhas sur le Tibet provoquèrent l'intervention de la Chine, qui établit sa suzeraineté sur le Népal (1791). Les Gourkhas essayèrent alors de s'entendre avec les Anglais de l'Inde (traités de commerce de 1791 et 1792), mais leurs incursions incessantes en territoire britannique provoquèrent la guerre de 1814/16, qui se termina par un traité d'alliance et l'installation d'un résident anglais à Katmandou. Les Gourkhas furent dès lors de fidèles auxiliaires des Anglais : ils participèrent à l'écrasement de la révolte des Cipayes (1857) ainsi qu'à la Première Guerre mondiale. En 1846, un coup d'État assura la réalité du pouvoir au Premier ministre Jang Bahadour (†  1877) et à la dynastie Rana, tandis que les rois du Népal ne conservaient que leur titre. En 1923, la Grande-Bretagne retira son résident et reconnut la pleine souveraineté du Népal. L'indépendance de l'Inde (1947) réveilla la vie politique népalaise : en 1951, les Rana furent chassés du pouvoir par un coup d'État royal, et le souverain régnant, Tribhuvana Bir Bikram, institua un régime de monarchie constitutionnelle. Son fils, Mahendra Bir Bikram (1955/72), parut d'abord vouloir poursuivre une politique libérale ; en 1959, il fit procéder aux premières élections puis il prononça la dissolution des partis politiques et assuma tous les pouvoirs, en prétendant instituer, à partir des conseils de village, une « démocratie de base ». Tout en maintenant, entre les pressions antagonistes de l'Inde et de la Chine, l'indépendance népalaise, il travailla à la modernisation de son pays. En janv. 1972, son fils, Birendra Bir Bikram, lui succéda, mais ne réussit pas à faire décoller le Népal. À la suite d'une campagne d'agitation organisée par l'opposition libérale et communiste, une nouvelle Constitution en nov. 1990 instaura le multipartisme et limita le pouvoir royal. Les élections de 1991 donnèrent le pouvoir au Congrès népalais, et à son leader, Girija Prasad Koirala qui se heurta à une puissante opposition communiste. Cherchant une rectification de frontière, l'Inde interrompit ses échanges commerciaux entre mars 1989 et juin 1990, asphyxiant le pays dont elle constituait le seul débouché. Depuis cette crise, le Népal a maintenu une politique d'équilibre entre l'Inde et la Chine. Après une courte expérience de gouvernement par le parti communiste népalais (NCP-UML), de nov. 1994 à sept. 1995, la vie politique est marquée par la succession rapide des gouvernements, victimes de modifications brutales dans les coalitions entre les trois grands partis (NC ou Congrès népalais ; NCP-ULM ou parti communiste ; RPP ou parti national démocrate). Depuis 1996, un nouveau parti maoïste (CPN-M) a multiplié dans l'ouest du pays des actions de guérilla de plus en plus violentes (1 600 morts). L'assassinat, le 1er juin 2001, du roi, de la reine et de 6 membres de la famille royale par le prince héritier qui s'est suicidé peu après, a porté au pouvoir le prince Gyanendra, frère du roi. Ce drame mal élucidé a aggravé les troubles. Un nouvel armistice signé le 23 juillet par le Premier ministre Sher Baradur Deuba (NC) et le chef de la guérilla maoïste, Baburam Bhatarai a été immédiatement dénoncé. L'état d'urgence instauré le 26 novembre a perturbé toute l'économie.

« LE NÉPAL AU XXe SIÈCLE Les principautés hindoues de l’Himalaya central sont unifiées entre 1755 et 1805 par la dynastie des Shah de Gorkha.

En 1845, ces souverains sont écartés de l’autorité effective au profit d’une dynastie de Premiers ministres, les Rana. Isolant consciencieusement le pays des influences extérieures, ils ménagent néanmoins les intérêts des Britanniques, qui reconnaissent l’indépendance népalaise.

Katmandou autorise notamment le recrutement de Népalais, les gourkhas, dans l’armée des Indes.

L’Inde de Nehru, inquiète des prétentions chinoises dans la région, soutient le roi Tribhuvan qui, au début de 1951, parvient à faire céder le régime rana.

Une première expérience démocratique, que le parti du Nepali Congress tente vainement de consolider, se conclut en décembre 1960 lorsque le roi Mahendra réinstaure la monarchie absolue.

S’ouvre l’époque des panchayat, une « démocratie sans partis » jugée plus adaptée aux aspirations politiques népalaises et aux nécessités du développement.

Cependant, le régime se révèle vite incapable de remplir ses promesses modernisatrices, malgré une radicalisation progressive qui culmine peu après l’avènement du roi Birendra en 1972.

Les oppositions internes et externes au camp panchayat obligent à l’organisation d’un référendum en 1979 : identifiant les panchayat à la monarchie, les Népalais fournissent un sursis au système.

Fin 1989 pourtant, l’opposition longtemps neutralisée par le jeu des contradictions entre ses mentors soviétiques, chinois et indien, parvient à lancer une campagne de protestation qui aboutit en avril 1990 à la restauration du multipartisme.

Le relatif retrait du souverain laisse place à une alternance chaotique entre les libéraux du Nepali Congress et les communistes modérés.

En 1996, une faction maoïste du Parti communiste décide que la situation est mûre pour le lancement de la « guerre populaire » qui, en 2004, avait déjà provoqué plus de 7 000 morts.

Le 1er juin 2001, le roi Birendra et neuf autres membres de sa famille trouvaient la mort dans une fusillade, à l’intérieur du palais, déclenchée par le prince héritier. Philippe RAMIREZ. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles