« Le mythe keynésien de la croissance entretenu par une demande inflationniste est désormais dépassé. C'est exactement l'inverse qui se produit : les poussées de l'inflation cassent la croissance ». Que pensez-vous de cette affirmation ?

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : « Le mythe keynésien de la croissance entretenu par une demande inflationniste est désormais dépassé. C'est exactement l'inverse qui se produit : les poussées de l'inflation cassent la croissance ». Que pensez-vous de cette affirmation ?. Ce document contient 1523 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Economie.

La partie synthèse du sujet Le premier paragraphe de la conclusion n'est pas un résumé du développement. Il doit contenir ce que le candidat souhaite souligner après quatre heures de travail. C'est le résultat le plus important qui mérite d'être communiqué. Alors, il s'attellera à répondre aux deux questions suivantes qui se profilaient tout au long du développement. Première question. L'accusation de « mythe dépassé » se justifie-t-elle réellement au regard de l'évolution constatée, en France depuis 1967, de trois grandeurs économiques : la demande effective, le taux de croissance économique, le taux d'inflation ? Seconde question. Puisque la France n'est pas encore sortie de la crise économique, - on compte près de sept millions d'actifs en chômage total, partiel ou en situation de précarité caractérisée -, et puisque depuis 1983 tous les gouvernements ont appliqué une politique d'austérité salariale, de désinflation compétitive et de franc fort, sans réussir à faire sortir le pays de la crise, le qualificatif de « mythe dépassé » mérite-t-il de n'être réservé qu'à la doctrine keynésienne ? Ne faut-il pas plutôt le généraliser à tout un cadre intellectuel - keynésien et néoclassique - construit au lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour des économies à trop faible ouverture internationale, dont la France a constitué l'exemple type jusqu'au début des années 1980 ? - La partie perspective du sujet Une conclusion ne se termine jamais par une synthèse. Il faut ouvrir le sujet d'une certaine manière en évoquant une suggestion, une remarque, un paradoxe, un lien, une perspective. 1. Suggestions La proposition d'une suggestion serait la bienvenue quand il s'agit d'une politique économique. Or, ici nous avons plutôt mené un débat entre une doctrine et un auteur qui met en garde contre « un mythe » qu'il qualifie de « dépassé ». Dans la mesure où nous avons découvert (seconde partie du plan) qu'il existe un décalage entre la théorie keynésienne et les pratiques des commis de l'Etat, on ne pourra que suggérer de la modération de langage quand il s'agit d'une situation aussi complexe que la traduction en actes d'une pensée sophistiquée (cf. théorie keynésienne). 2. Remarques En se référant à l'expérience française de 1967 à 1999, sous divers gouvernements, on finit par remarquer que la dénonciation du « mythe keynésien » ne pourra pas nous expliquer pourquoi, alors qu'il n'y a plus de « demande inflationniste » depuis longtemps, la croissance ne reprend pas comme durant les trente glorieuses où elle se situait dans une moyenne de 5 à 6 % par an. Depuis 1974, les rares années où la croissance française a atteint 3 %, l'action gouvernementale était saluée comme un grand succès. Ne sommes-nous pas empêtrés depuis trop longtemps dans une crise des politiques anti-crise, de laquelle nous ne pourrons sortir qu'avec un réexamen de la réalité économique en dehors des présupposés idéologiques ? 3. Paradoxe Le paradoxe réside dans le fait que le taux de chômage et le nombre de familles exclues de la société de consommation étaient assez insignifiants durant toute la période où nous ne savions pas encore que nous étions sous le charme d'un « mythe », « la croissance entretenue par une demande inflationniste ». Tandis qu'aujourd'hui où on a réussi, selon l'auteur de la citation, à nous libérer de ce « mythe », les économistes sont plus réticents que jamais