LE MOUVEMENT DES LUMIERESFiche composée par sylvainsylvain.

« LE MOUVEMENT DES LUMIERES Fiche composée par sylvain [email protected] Les philosophes remettent en cause l’ordre établi dans leurs écrits et refusent de se soumettre à l’autorité de la tradition. Ils veulent tout examiner à la lumière de la raison pour se libérer de l’ignorance et de la superstition. Pour eux, c’est la société qui corrompt l’homme, naturellement bon. Dans le domaine religieux, la majeure partie des philosophes croit en Dieu mais rejette avec Voltaire l’intolérance, le fanatisme et l’influence de l’Eglise sur la société. De 1751 à 1772 est publiée l’Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers , par « une société de gens de lettres » sous la direction de Diderot et d’Alembert. « Aucun homme n’a reçu de la nature le droit de commander aux autres.

La liberté est un présent du ciel, et chaque individu de la même espèce a le droit d’en jouir aussitôt qu’il jouit de la raison » y écrit Diderot dans l’article « Autorité politique ». Inspirés par les idées de John Locke (Traité de Gouvernement , 1689) , les philosophes des Lumières rejettent ainsi la monarchie absolue et réclament le respect des libertés fondamentales : penser, se déplacer, s’exprimer. En 1748, Montesquieu préconise la séparation des pouvoirs dans l’Esprit des Lois : « Il y a dans chaque Etat trois sortes de pouvoirs : la puissance législative, la puissance exécutrice des choses qui dépendent du droit des gens, et la puissance exécutrice de celles qui dépendent du droit civil.

Tout serait perdu si le même homme, ou le même corps des principaux, des nobles ou du peuple, exerçait ces trois pouvoirs ». Dans le Contrat Social, Rousseau émet en 1762 l’idée d’un contrat entre le peuple souverain et ceux qui le gouvernent. Il s’agit en fait de : « Trouver une forme d’association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s’unissant à tous, n’obéisse pourtant qu’à lui-même et reste aussi libre qu’auparavant ». La bourgeoisie éclairée et une partie de la noblesse se retrouvent dans les académies provinciales, mais aussi dans les cafés, les clubs à l’anglaise, les salons aristocratiques et les loges maçonniques. En Angleterre : Pour beaucoup, la monarchie parlementaire anglaise fait figure de modèle. En 1649, une guerre civile conduit le roi d’Angleterre Charles I er à l’échafaud. L’Habeas Corpus (loi votée par le Parlement anglais sous le roi Charles II d’Angleterre) garantit la liberté individuelle dès 1679 en interdisant toute arrestation arbitraire et en. »