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Le ministère CalonneLe refus des notables.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le ministère Calonne Le refus des notables Ayant acquis, comme intendant à Metz et à Lille, une réputation d'excellent administrateur, Charles-Alexandre de Calonne est nommé contrôleur général du Trésor en novembre 1783.

Il se trou­ ve devant une situation financière alar­ mante.

Pour renflouer la trésorerie et obtenir des rentrées fiscales, il pense lan­ cer de grands travaux.

Il lui faut restau­ rer le crédit et donner confiance (on ne prête qu'aux riches); dans ce but, plutôt que d'économies, il use de prodigalités voyantes: il ne refuse rien aux courti­ sans puissants dont il espère le soutien; il multiplie les emprunts (650 millions en trois ans, plus que pour la guerre d'Amérique).

L'heure des échéances arrivée, devant l'échec de sa gestion, il revient aux mesures préconisées par ses prédécesseurs, Turgot et Necker.

Dans le mémoire qu'il présente à Louis XVI, en août 1786, Calonne préconise: le remplacement des deux vingtièmes par un impôt national, la subvention ter­ ritoriale sur les biens fonciers, dû par tous les propriétaires sans exception et proportionnel aux revenus; l'imposition des droits seigneuriaux et féodaux du clergé, ainsi que des biens de l'Eglise; le libre commerce des grains; la suppres­ sion des douanes intérieures; la diminu­ tion de la taille; le remplacement, pour stimuler l'économie, de la corvée par un salaire en espèces.

Des assemblées pro­ vinciales consultatives, élues au suffrage censitaire , sans distinction de classes, seraient associées à l'administration fis­ cale.

Calonne, certain que le parlement refusera l'enregistrement de tels édits, 1783-1787 comme il l'a refusé à Turgot dix ans plus tôt, propose de présenter le projet à une Assemblée de notables choisis par le roi.

L'Assemblée des notables se réunit à Versailles, le 22 février 1 78 7.

Sur 14 7 de ses membres, 36 sont de grands sei­ gneurs; les 111 autres, anoblis ou mem­ bres de la bourgeoisie parlementaire et du haut clergé, sont tous des privilégiés.

Le discours hardi de Calonne, dénon­ çant d'une part les abus, de l'autre les charges qui pèsent sur la population laborieuse, les inquiète.

Le ministre annonce brutalement un déficit de 113 millions, dont il rejette la responsabilité sur Necker, tout en refusant d'en donner le détail et l'origine.

L'Assemblée, à l'unanimité, s'oppose aux principales ré­ formes et, avant tout, à la subvention territoriale.

Une véritable cabale se forme contre Calonne.

Elle rassemble les aristocrates, furieusement opposés aux réformes, le public , qui reproche au ministre de ne pas savoir les imposer, et les partisans de Necker, qui souhaitent le retour du Genevois.

Devant l'unani­ mité de l'opinion et sous la pression de Marie-Antoinette, Louis XVI congédie son contrôleur général le 8 avril 1787.

Calonne est le premier qui ait porté devant la nation la question de l'inégali­ té sociale et fiscale. 2 / 2. »

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