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Le marquis de LouvoisUn chef dur mais efficace.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le marquis de Louvois Un chef dur mais efficace 1641-1691 Fils de Michel Le Tellier, le futur mar­ quis de Louvois, né le 18 janvier 1641, connaît une carrière exceptionnellement brillante.

Dès 1661, il est associé à son père au Conseil des dépêches et, l'année suivante, au secrétariat à la Guerre.

Il est ensuite surintendant des Postes en 1668, ministre d'Etat en 1672, avant de succéder à Colbert comme surintendant des Bâtiments, Arts et Manufactures.

Il dirige ainsi les travaux de Versailles et des Gobelins, disposant d'une énorme influence sur Louis XIV, dont il flatte les goûts de grandeur.

Cette influence est d'autant plus grande que Louvois joue un rôle déterminant en politique extérieure à partir de 1672.

L'homme se révèle brutal et intransigeant à l'égard des Provinces-Unies, lors des «réu­ nions», et il est à l'origine du ravage du Palatinat et des «dragonnades» desti­ nées à amener la «conversion» des pro­ testants.

Mais le rôle essentiel de Louvois se place sur le plan militaire.

Continuant à recevoir les conseils de son père, il entre­ prend de former une grande armée régu­ lière et disciplinée.

La hiérarchie des grades est réorganisée.

La vénalité ne concerne plus que ceux de capitaine et de colonel, alors que les lieutenants­ colonels et les brigadiers sont choisis en raison de leurs mérites.

Un «ordre du tableau» fixe le droit au commandement des généraux.

Le recru­ tement des officiers est assuré par des compagnies de cadets.

L'armement est standardisé, qu'il s'agisse des mousquets ou des canons.

L'artillerie cesse d'être une entreprise pnvee et s'intègre à l'armée avec le régiment des fusiliers du roi, créé en 1671, chargé de la garde des canons, tandis que le premier régiment de canonniers et de bombardiers appa­ raît en 1684.

Louvois impose également l'uniforme, veille au paiement régulier des soldes.

Il entreprend de mettre fin au logement des gens de guerre chez l'habi­ tant et les premières casernes apparaî­ tront après sa mort, en 1692.

Pour amé­ liorer le recrutement, toujours associé au racolage, Louvois tente une esquisse de service militaire avec le système, inauguré en 1688, des milices provincia­ les qui jouent le rôle de forces de réser­ ve.

Il est encore à l'origine des premiers services de l'arrière, avec la création de magasins généraux pour les vivres et les munitions, d'hôpitaux fixes et ambu­ lants.

Il contribue à la fondation de l'hô­ tel des Invalides, réservé aux vieux sol­ dats estropiés.

Toutes ces réformes s'accompagnent de la création de l'administration des intendants et des commissaires chargés de vérifier l'exé­ cution des ordres du ministre.

A sa mort, survenue à Versailles le 16 juillet 1691, Louvois laisse une armée puissante de près de 450000 hommes.

En disparaissant, il laisse le souvenir d'un excellent administrateur mais d'un homme dur et impérieux. 2 / 2. »

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