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LE MAROC AU XXe SIÈCLE

Publié le 19/09/2020

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« Article encyclopédique LE MAROC AU XXe SIÈCLE Trois dates échelonnent l’histoire du Maroc au xxe siècle : l’instauration du Protectorat, en 1912, l’accession à la souveraineté internationale en 1956 et, au terme d’un règne de trente-huit ans, la mort du roi Hassan II en 1999.

Une forte rivalité entre puissances coloniales, notamment entre l’Allemagne de l’empereur Guillaume II, la France et l’Espagne, ne trouve qu’un règlement provisoire lors de la conférence d’Algésiras en 1906.

Un an plus tard, pour affirmer sa prépondérance, la France débarque des troupes à Casablanca et le futur maréchal Louis Hubert Lyautey (1854-1934) engage depuis l’Algérie la pénétration en profondeur du sultanat.

Le Protectorat est proclamé le 30 mars 1912, l’Espagne obtenant une zone d’influence au nord, Tanger acquérant un statut international en 1923.

La « pacification » ne s’achève qu’en 1934, au prix de 37 000 morts français. Un protectorat transformé en colonie. Jusqu’en 1925, L.

H.

Lyautey, nommé résident-général, administre le « royaume exemplaire » avec quelque deux cents fonctionnaires en s’appuyant sur les autorités locales.

Mais le soulèvement du Rif, écrasé en 1926 par le maréchal Pétain, provoque le rappel de Lyautey et l’administration directe du territoire. En 1934 est fondé le premier parti politique national, le Comité d’action marocaine, dirigé par Allal el-Fassi, Mohammed Hassan Ouazzani et Ahmed Balafrej.

À la suite de manifestations, en 1936, A.

el-Fassi est déporté au Gabon (jusqu’en 1946).

Le territoire compte en 1955 35 000 fonctionnaires français.

Dès lors, le pouvoir chérifien, ses chorfas, ses pachas et caïds ne sont plus que l’habillage folklorique d’un protectorat transformé en colonie. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le débarquement allié en Afrique du Nord - l’opération Torch déclenchée le 8 novembre 1942 - se limite au Maroc à trois jours de combats.

Avec la complicité du sultan et futur roi Mohammed V, qui refuse par ailleurs d’imposer à ses « protégés » juifs les mesures discriminatoires du régime de Vichy, le Maroc bascule dans le camp de la France libre.

En janvier 1943, la rencontre d’Anfa réunit à Casablanca Franklin D. Roosevelt, Winston Churchill, et les généraux américains Dwight Eisenhower et George Patton (1885-1945), ainsi que, côté français, les généraux Henri Giraud (1879-1949) et Charles de Gaulle.

Lors d’un entretien secret, le président américain exprime au sultan son soutien à la lutte anticoloniale.

Le 11 janvier 1944, l’Istiqlal - le Parti de l’indépendance - publie son Manifeste pour un retour à la pleine souveraineté.

Mais Mohammed V déclare aux vizirs : « Le mot d’indépendance doit disparaître et des c œurs et des bouches.» En reconnaissance de sa loyauté, il est élevé à la dignité de compagnon de la Libération, le 8 mai 1945 à Paris, par Charles de Gaulle. La marche à l'indépendance. Les successeurs au pouvoir du Général payeront mal en retour le sultan qui, en avril 1947 à Tanger, rappelle l’aspiration de son pays à l’indépendance.

Des émeutes à Casablanca, du 6 au 12 décembre 1952, sont réprimées dans le sang et, avec le soutien des « féodaux » autour du pacha de Marrakech, Thami el Glaoui (mort en 1955), Mohammed V est destitué.

Le 20 août 1953, il est déporté avec sa famille, d’abord en Corse, puis à Madagascar.

Le mouvement nationaliste répond par l’action armée, la guérilla urbaine.

Deux ans plus tard, Mohamed Ben Arafa. »

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